WE3, une oeuvre d’art.

we3Quelle équipe! Morrison et Quitely(sans oublier le coloriste/encreur Jamie Grant). Les mêmes qui nous ont donné All-Star Superman, plusieurs fois primé. Bien qu’ils n’ont pas une bibliographie aussi volumineuse que le duo Loeb et Sales, elle n’en demeure pas moins aussi prolifique.

Dès les premières cases, nous sommes frappés par l’incroyable qualité des dessins: wow, wow et wow! Malgré qu’il n’y ait pas beaucoup de dialogue, cette histoire est des plus touchante. Morrison a réussi à donner une personnalité aux trois protagonistes(un chien, un chat et un lapin) qui nous permets  d’avoir de l’empathie pour ceux-ci. La personalité est donnée par l’entremise de paroles, les animaux peuvent parler par le biait d’implant technologique. Les paroles sont primaires, tel que le seraient ceux de notre chat s’il nous parlerait, donnant ainsi une vraisemblance aux personnages. Également, ce réalisme amène de l’innocence aux animaux. Bien qu’ils soient des machines conditionnées à tuer, ils ont gardés leur âme(mes anciens profs de philo n’aimeraient lire que je donne une âme aux animaux, mais cet œuvre en fait le constat) respective. S’ils ne sont pas attaqués, ils sont inoffensifs et ce n’est pas parce qu’ils ont la capacité de tuer qu’ils le font. Lorsque des innocents sont pris entre deux feux, ils utilisent leurs capacités pour les sauver  des dommages collatéraux. C’est par ces aspects que WE3 est une grande œuvre et bien plus qu’un feu d’artifices coloré. Pourquoi l’homme et ses choix politiques aurait-il le contrôle sur des êtres qui ont une conscience de la vie, de la mort, des peurs et aspirations. L’utilisation d’animaux de compagnie renforce l’empathie vécu à lecture,  il s’agit de membres de nos familles, un ami à qui nous donnons des noms, qui a une personnalité bien distincte.  La force de Morrison est justement de ne pas exploiter ces thèmes de façon explicite, mais dans faire état à travers l’actions et les situations emmenées. Quitely renforce brillamment cette aspect par des regards et expressions faciales.

WE3 demande à être lue plus d’une fois. L’action est rapide, concise, graphique et l’art frappe directement lors de la première lecture. Une fois que nous sommes005-we3-002-rembrandt-dcp1 remis des superbes illustrations, qui alimente l’action rapide par une technique de plusieurs « zoom » dans la case(voir l’exemple qui accompagne), on peut plus apprécier l’histoire et les thèmes que Morrison abordes.

Une grande œuvre sur tout ses aspects, et très touchante pour tout ceux qui considère: Leur chien, leur chat ou leur lapin comme un étant un ami.

Bruno

The Mighty #1 – À jeter un coup d’oeuil –

d7b23d75-7e24-47b1-b74a-8bd44ef83039 Ce qui a attiré mon attention sur cette série est l’auteur Peter J. Tomasi, ancien éditeur chez DC Comics. Tomasi a arrêté son travail d’éditeur pour se consacrer à l’écriture. Malgré sa courte bibliographie, ses premiers ouvrages ont sue me plaire, par la réflexion des personnes donnant l’impression de lire sur des êtres humains plutôt que des héros en spandex. Sa courte carrière compte présentement: Nightwing #140-153(il a terminé le dernier volume), il a écrit sur Green Lantern Corps(notament les numéros du Sinestro Corps War et participera au Blackest Night) et a écrit le superbe one-shot Final Crisis: Requiem. Ce dernier est vraiment un comic à se procurer, il a rendu un hommage très émouvant( je l’ai eu pour de vraie le motton!) à la mort de Martian Manhunter.

The Mighty est une série sur douze numéros éditée par DC, malgré que l’histoire ne fait partie du DCU.Le numéro un nous mets la table avec Alpha One; un ancien marin qui a été irradié dans les années ’50, lui donnant des pouvoirs se rapprochant de Superman. Alpha One, qui n’est qu’une figure emblématique dans ce numéro, fait partie d’une organisation autofinancé que par la vente de d’objets promotionnels à l’effigie de ce dernier. L’organisation s’occupe de toute administration et agence de presse autour des actes d’Alpha One, le tout dirigé par un directeur sympathique. L’élément déclencheur est la mort du directeur, qui ne semble pas être le premier directeur à avoir une bad-luck du genre…

La prémisse semble simple et déjà vue, mais ce premier numéro semble être une introduction à une série pas comme les autres. Je ne peux parler plus de l’histoire, pour ne révéler aucun spoiler, mais il y a une ambiance d’insécurité à ce comic. Les choses ne semblent pas être ce qu’elles sont, on dirait Ben dans Lost qui nous raconte quelque chose. L’ambiance mal-alèse est dû aux choses non dites, mais pressenties par le lecteur. L’art se veut rétro, une belle bd. J’attends avec impatience la suite…

À noter que The Mighty est co-écrit par Keith Champagne, auteur de la présente série Ghostbusters sur IDW.

Bruno

Flash: The Wild Wests

f37f4efd-3f0b-4124-ac06-50985b13e19b Cette histoire met en vedette la famille des West: Wally(ancien kid Flash et protégé de Barry Allen, celui qui reviendra dans Flash Rebirth de Geoff Johns), Jai et Iris(les deux jumeaux nouveaux nées agées d’un an, mais dû à une poussée de croissance inexpliquée ils ont plus l’air de 10 ans) et la maman Linda Parks-West, qui agit en experte en velocibiologie, par défaut.

La famille West revient sur terre après une absence d’un an, durant ce temps ils avaient étudier le phénomène de la croissance des enfants sur une planète(Planet Flash) extra terrestre qui a déjà été sauvée par Jay Garrick dans le passé(le back story est dans ce recueil et j’ai pu découvrir que le monde des Flash semblent extremement riche) et visité par les autres Flashs. De retour sur terre, on a droit à une famille de super-héros qui protège Keystone City d’une attaque extra-terrestres. La prémisse est simple en soit, mais la force du récit est la dynamique familiale. Si vous avez aimé l’aspect dynamique familiale  de Incredibles, vous aimerez surement The Wild Wests. La relation père enfants et mère enfants est très touchante. Comment élever des enfants qui ont des pouvoirs en pleins évolution, sans vouloir les contraindre et leur faire utiliser leurs pouvoirs de façons modérées. Le personnage de Wally West m’a litéralement séduit, est-ce parce que je suis aussi nouveau papa? Mais, on entrevoie bien un homme qui ne peut plus se permettre d’être trop gamin, qu’il a maintenant des responsabilités et doit montrer l’exemple(est-ce que je me parle en ce moment?).

Malgré qu’il ne s’agisse pas de la plus grande oeuvre de Waid, je rappelle que l’invasion extra-terrestre est ordinaire sans être mauvaise pour autant elle n’est qu’un prétexte à de l’action, mais son travail sur les personnes demeurre un travail très bien réussit donnant l’impression d’une vraie famille. Le back story de la « planète Flash » est un vraie bonbon et donne toute la profondeur nécessaire pour que cette histoire ai un sens et un intérêt. Les Flash, un monde à découvrir…

Bruno

Interview avec Morrison sur Batman & Robin.

À lire pour les intéressés:

http://comics.ign.com/articles/961/961488p1.html

Il semblerait que Morrison n’est pas sur le point de partir de chez DC…

Cette série(Batman & Robin) sera sur 12 numéros et fera référence au superbe, que dis-je, au grandiose numéro 666 de la série Batman écrit par Morrison. Selon cette entrevue, on dirait qu’il y aura deux types de lecteurs: les contents et les pas contents. Le tout s’annonce comme étant beaucoup moins conservateur, à la RIP, qu’une série comme HUSH(de Jeph Loeb) ou The Man Who Laughs(de Ed Brubaker).

Si j’interprète bien les propos de l’auteur, cette série fera partie de la continuité de Batman à travers le DCU, . J’ai bien hâte de lire cette série qui s’annonce différente… En espérant que Batman ne sera pas en tutu mauve, Grant en est bien capable.

Bruno