Live long and prosper…through brightest day and blackest night‏

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
oui oui…Sarek, le papa de Spock est bel et bien un Green lantern. Geekasm!

Nous sommes à quelques mois d’un film de Green Lantern. Est-ce que le 7ème est content? Mais oui, que diable! Par contre –et ce qui suit, le 7ème l’a toujours crié haut et fort– un film, ce n’est pas le bon médium pour Green Lantern.

Ce qu’il faut pour ce personnage et sa mythologie en constante expansion, c’est une série télé. C’est une évidence. Il est fait pour ça.

Un show de Green Lantern comblerait un immense pan du monde télévisuel en combinant deux trucs, le série policière et … Star Trek (on parle du show original)! Le vide télévisuel immense laissé par Star trek serait enfin comblé.

Toutes les bases sont là pour faire un show de télé coloré et humaniste, avec des races extraterrestres étranges qui ne s’entendent pas, des entités cosmiques, des despotes démesurés. Quelques comedy reliefs, des partenaires patibulaires, des vieux amis devenus ennemis. Bref, un vrai show de police dans l’espace qui se passerait à moitié sur terre, où Hal Jordan devient un Kirk en puissance (on ne pressentait Chris Pine dans le rôle de Hal Jordan initialement pour rien!), space-cowboy baveux et séducteur. Sinestro devient un Spock de la première époque qui va terriblement mal finir. Une planète différente à explorer par semaine, des épisodes de recrutement, des caméos de vilains de seconde zone. C’est tellement évident que ça fait mal.

Green Lantern fonctionne mieux quand il est proche de Star Trek que de Star Wars. C’est l’intimité du Green Lantern Corps, beaucoup plus proche de celle d’un équipage de Trek, qui fait à mon avis le charme de sa mythologie. Non pas que la démesure du Space-opera avec ses scènes de combats lumineux à la Star wars ne se prête pas bien au personnage, mais ce n’est pas ce qui le définit.

Êtes vous familiers avec le film The Last Starfighter ?

Si vous ne connaissez pas et que vous êtes un fan de GL, c’est une découverte qui s’impose. Marquez mes mots: quand le film de GL sortira, il se trouvera plus d’un geek pour le comparer à ce petit bijoux. C’est un geek wet dream comme il ne s’en fait plus: un jeune homme menant une vie simple avec un grand talent pour les jeux vidéos est appelé à devenir le sauveur de la galaxie dans une grande confrérie inter galactique! COME ON! Allez le regarder! Le mood d’un film de GL, c’est comme ça qu’il devrait être de A à Z!
Mais bref, en attendant le film, les braves gens qui travaillent sur le comic de GL n’en finissent plus de faire jouir les geeks avec des références bien senties.

Quand ce ne sont pas des Predators et des Triffids dans les rangs des Yellow Lanterns…

…ce sont des Aliens, des E.T et des Alfs!

J’ai même déjà vu le monolithe de 2001 en Green Lantern! No Joke! Bref, la véritable consécration geek, la déclaration d’amour entre Star Trek et GL s’est consommée dans le dernier numéro de Green Lantern Corps, le 46, où Guy Gardner dit fièrement…

…lets go Tholian Web on their asses…

Geek Factoids: Les Tholians sont, avec les Klingons et le Romulans, les trois plus importants adversaires de l’histoire de Star Trek. La Fédération est en guerre froide avec eux pour des questions de ponctualité (la culture des Tholians est basée sur l’idée du temps comme une toile). Pendant plusieurs décennies, leur apparence est demeuré un mystère et s’est limitée à cette image sur écran: Depuis, Star trek:Enterprise a élucidé le mystère de leur apparence dans le meilleur épisode de la série, en respectant le manque de budget de l’émission originale et en spéculant, ce qui a donné ceci: Le Tholian web en question, c’est une toile d’énergie sphérique tissée par les vaisseaux des Tholians qui se referme sur sa proie pour les écraser de la sorte… …technique maintenant intégrée par Guy Gardner en coordonnant les lanterns de toutes les couleurs et en squeezant un maximum de black lanterns d’une seule shot magistrale:

Brilliant…fucking…idea. Star trek et Green lantern, une grande histoire d’amour.

God. It’s such a great time too be a geek.

Jazz et Comics

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Il y a de ces trucs qu’on est seul à connaître et qu’il faut dévoiler, question de taire à jamais le sacrilège. J’ai un truc de ce genre à conseiller, ça s’impose; un comic, qui plus est…
Les thèmes de notre émission de cette semaine sont évoquées en totalité dans cette oeuvre qui me laisse pantois à toutes les lectures. C’est devenu depuis un des comics les plus chéris de ma collection.

Le titre: Jazz:Cool birth –a late night murder in C minor, sous le label Aazurn Publishing. Sur le fond, une narration bien noir avec un slang syncopé qui emprunte aux meilleurs auteurs-jazz, de John Clellon Holmes aux grands de la beat. Sur la forme, un amalgame de cover de disque à la Blue Note et de designs de Saul Bass. Le deux confondus à la perfection dans une narration hyper-smooth qui rend non seulement hommage au style musical mais aussi aussi à la poésie de ce langage. Je vous jure, 31 pages de brio…

Le créateur est un dénommé Gary Scott Beatty, designer graphique récipiendaire d’une bourse de la fondation Xeric. Ceux qui seraient intéressés à se procurer le comic peuvent le faire sur son site web ici même.
Quelques pages juste pour vous mettre l’eau à la bouche:


Tous les fans de jazz, de comic, de littérature et de design doivent le posséder. It’s just too cool.

Des geeks et des (super) bêtes


Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Cette entrée de blogue est la plus agréable perte de temps que j’ai fait de ma vie. Je l’assume pleinement. Naah. Je me fais des acrêres… Je suis un peu gêné mais impuissant.

J’ai remarqué que très souvent, les geeks sont mystérieusement, étonnamment, de grands animal lovers (de la bonne sorte). Je ne fais pas exception à la règle avec mes cinq chats (en écrivant ceci, je me sens comme un croisement entre Foglia et Kevin Smith). Diantre! La seule raison pour laquelle je n’assène pas un crochet dans la gueule de quelqu’un sur une base hebdomadaire tient à l’effet appaisant qu’a pour mon âme des sites comme Cute overload et autres lolcats. La combinaison Geek-animal lover possède une dialectique riche et complexe, exaltée quotidiennement sur Internet, qui fait opérer chez le sujet un mélange de douceur et de rire qui…
Ah et puis phoque this. On fait un test. Check ça ok:

Ça marche hein? Non? Ok. Resistance is futile. Check ça d’abord: Are we getting somewhere? Non? Je vous terrasse à coup sur avec le prochain.

AHHHH. C’est comme de la porn pour le coeur. No joke. NON! DAMMMN! You a cold, sad muthafucka! Aux grands mots les grands moyens.

VOILÀ. Ça fait chaud en dedans hein?.

Le compagnon animal a d’ailleurs toujours eu une place d’honneur dans le canon super-héroïque. Ça m’a toujours un peu rendu perplexe. Je ne parle pas ici de personnages animaliers anthropomorphiques mais de chat et de chien avec des super-pouvoirs. Traité avec distance, un brin d’humour, le tout peut posséder un certain charme mais très souvent, c’est avec un sérieux tout à fait assumé que ces créatures sont traités comme des véritables héros.

Grant Morisson, ardent défenseur de la cause animale, a créé les plus belles histoires sur le sujet. Dans We3, il réussi l’improbable fusion de Homeward bound et Robocop et ce, sans la moindre complaisance, avec émotion et pathos (cliquez ici pour écouter l’émission des Mystérieux sur le sujet). Dans Animal man, il nous fait partager la souffrance d’un avatar de Wil. E Coyote, totem moderne de la cruauté humaine et nous fait ressentir l’intelligence pleine de poésie de dauphins massacrés. Plusieurs sous-textes de ses grandes oeuvres, dans The Invisibles et The Filth tout particulièrement, lui ont servis à faire le deuil de son chat. Il y fait dire à un de ses personnages que le film offrant toutes les réponses au sens de la vie est Walt Disney’s The Three lives of Tomasina. Nous avons fait une émission sur le film ici même pour cette seule et unique raison. Plus récemment, dans Final Crisis, il a fait participer, avec tout le sérieux du monde, Captain Carrot and the Zoo crew à un conflit d’envergure cosmique.
Geoff Johns nous a fait pleurer la mort d’une courageuse mouche dans Green Lantern et il a fait d’un petit minou le plus sanguinaire Red Lantern de la galaxie, Dex-Starr. (une confrontation avec Krypto, le chien de Superman, est inévitable et fermement attendue)

Le Super-bestiaire est un univers en soi. Dernièrement, Marvel nous a offert le superbe Lockjaw and the Pet Avengers où les animaux de Marvel bravent le temps et l’espace pour sauver l’univers de… Thanos. C’était un petit bijou. C’est même assez sérieux.

Chez Dark Horse (Dark. Horse.), les Beasts of Burden d’Evan Dorkin et Colleen Doran, sorte d’investigateurs paranormaux du monde animalier, aident leur semblable à combattre…un jeune tueur en série se faisant la main sur des chiots et des chatons, des grenouilles lovecratiennes et des rats génétiquement modifiés. Si vous pensez que le tout est mignon, détrompez vous. C’est un des meilleurs comics d’horreur de l’année (et simplement parmis les plus belles illustrations, toutes catégories confondues) .

Évidemment, qui dit Comic book animals ne pourrait passer sous silence Superman et sa superbe ménagerie. Krypto the Superdog, plusieurs fois sauveur de Superman et de l’univers (et ce, je le répète, avec le plus grand sérieux) est le plus célèbre canin de tous.

5 moments marquants (je ne peux pas croire que je fais ça):

1-Dans le Superman de James Robinson, Superman va occasionnellement jouer au frisbee avec son chien…dans l’espace. Ce qui fait considérablement freaker Green Lantern. Il sauve également Superman et Métropolis de l’attaque d’Atlas. Ce qui donne deux pages de comics absolument superbes et absurdes.

2-Dans le grand opus d’Alan Moore, Whatever happened to the man of tomorrow, il se sacrifie pour son maître en tuant Kryptonite man. Triste.

3-En hommage, il fait plus ou moins la même chose dans Infinite Crisis.
4-Décidément, Geoff Johns aime les chiens. Krypto saves the day et combat le Black lantern de Superboy…et il a même pas peur.

5-Krypto a eu deux shows de télé. Deux! En fait, le premier, c’est le remplacement de Georges Reeves après son décès mystérieux…un gars dans un costume de chien!


Sinon, Krypto reste un chien. Il aime chasser des trucs, rapporter les trons d’arbres que son maître lance dans les champs et régler les cas les plus compliqués de Batman avec son super-odorat même quand il se moque de lui (et il l’a fait souvent). Batman est un jerk.

Non. Krypto se taille la part du lion. Vous savez pour qui c’est dur? Streaky the Super-cat? Non. La voie lactée est sa litière. Beppo the Super-monkey? Non plus. Il peut lancer son caca sur la lune. La vie est dure pour Comet the Super-horse.


Aucun respect. Pas de show de télé, de mini-série, pas même de grand momente héroïque. Pourtant, c’est un centaure immortel et bisexuel amoureux de Supergirl (je ne blague pas). Mais Supergirl le monte constamment et il souffre. Pourquoi elle le monte? C’est totalement inutile. Aucun respect.

Alors ne vous demandez pas d’où vient la malédiction chevaline autour de Superman. Respect.

Quand Sergei Eisenstein rencontre Gene Roddenberry

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Génie incontesté du cinéma, théoricien visionnaire, artiste dont l’inspiration est indissociable de ses convictions politiques, Sergei Eisenstein réalise en 1944 son film le plus important, Ivan le Terrible. Déjà responsable d’un incontestable chef-d’oeuvre du 7ème art, Le cuirassé Potemkin, il pousse à l’extrême toutes ses considérables ressources avec sa dernière oeuvre. Le film est non seulement celui qui atteint le paroxysme de sa recherche formelle, il est aussi son plus audacieux pamphlet politique, le saisissement accusateur et subtil du zeitgeist d’une société russe de plus en plus complexe qui contemple aveuglément son passé sans en tirer aucune leçon.

Mais c’est pas de ça pantoute qu’on va parler. Noooon madame.

Enfin si. Un peu tout de même. Mais cette semaine il sera question des rapports évidents qu’il y a entre le grand opus d’Eisenstein et…Star Trek. L’a pas venu venir celle-là hein? Engage…Warp 9! Steady as she goes! Resistance is futile. Il sera question évidemment d’Eisenstein, des résonances politiques de son oeuvre, mais nous parlerons aussi de Roddenberry et d’une de ses plus importantes créations, le peuple Klingon. Et vous savez quoi? En associant les deux (croyez moi, les associations sont plus nombreuses qu’il n’y parait), on ajoute respectivement un degré de pertinence et d’intérêt aux deux.

C’est qu’à travers la race des Klingons, Star trek nous a appris pendant 40 ans quelque chose de très précieux sur le relativisme culturel. Comme toujours chez Roddenberry (et les autres créateurs qui ont fait l’expansion de son univers, tout particulièrement Ronald D. Moore), les espèces humanoïdes sont toujours des métaphores pour certaines cultures humaines bien précises. Les Klingons ne furent jamais autre chose que des Russes de l’espace. Précisément l’archétype du Russe ancien tel qu’on le voit dans Ivan le terrible.

Inversement, des nouvelles et fascinantes (fascinating!) pistes d’analyses s’ouvrent à nous lorsqu’on regarde Ivan le terrible en tant que science-fiction, une histoire se passant non pas dans un autre pays mais littéralement sur une autre planète. Vu sous cette parallaxe,on jurerait les civilisations étranges de Flash Gordon ou justement…de Star Trek.


Il n’y a vraisemblablement qu’au 7ème antiquaire que ce genre de transgression peut arriver. On force les geeks à entendre parler d’Eisenstein et Marc Cassivi de Star Trek. Ou alors personne n’écoutera cette émission, tout simplement. Je vous plains. Vous ne savez pas ce que vous allez manquer.
Gene Roddenberry et Sergei Eisenstein. .

Même combat? Quand même pas. Mais beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Beaucoup plus…

Pour nous écouter, cliquez sur la photo en bas…
…littéralement.

Frankenstein revisité!

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Anecdote. En faisant des recherches sur Pam Grier pour notre bloc d’émission sur la Blaxploitation, le 7ème retrouve accidentellement le titre d’un film qu’il avait vu jadis et avait essentiellement oublié. Ce genre de film vu trop jeune qui a hanté mon esprit et qui est devenu depuis un songe étrange, comme si je l’avais imaginé.

Le titre français, Frankenstein 88 (à ne pas confondre avec Frankenstein 90, la brillante et très française relecture moderne du mythe avec Eddy Mitchell et Jean Rochefort). Le titre original, The Vindicator. Je devais absolument retrouver le film. Tâche virtuellement impossible; même pour le plus féru des collectionneurs, le sacro-saint VHS est une denrée rare. Une grande âme de cinéphile avec qui nous avons fait récemment connaissance nous apprend qu’il est en mesure de nous trouver une copie (David, tu es cent fois béni camarade!). Depuis, un tourbillon de synchronismes s’est emparé de ma vie. Oui oui, un tourbillon…


1-The Vindicator est réalisé par Jean-Claude Lord. Production de John Dunning et André Link, les fondateurs de Cinépix. Ce qui en fait un film de commande, soit, mais également un film québécois. Il est impardonnable que nous en ayons point parlé dans notre émission Voyons osti de ciboire! Oussé qui z’ont crissé notre cinéma québécois de genre???

2-Le thème est terriblement similaire à Robocop avec une touche de Swamp Thing (l’original de Berni Wrightson et Len Wein, le film de Wes Craven par extension). Les références aux comic-books y sont d’ailleurs nombreuses; the Vindicator fut d’ailleurs le nom initial de notre Captain America national et le chef d’Alpha Flight avant The Gardian. Ceci dit, il est sorti un an avant Robocop. Visionnaire! Il est impardonnable que nous en ayons point parlé dans notre entrée de blogue sur Le retour de Deathlok-se faire tirer le Verhoeven du nez.

3-Pour tout son « génie » et les souvenirs qu’il m’a procuré, The Vindicator est à évoquer pour une incontournable scène, que je vous résume ici:
Transformé depuis peu de temps en machine à tuer par une sinistre organisation gouvernementale, notre héros déambule dans les rues, confus et titubant. C’est une nuit humide et triste… Il se regarde dans une vitrine de magasin de jouets. Ornée de masques de monstres, il ne distingue pas bien le reflet de son visage se confondant aux nombreux masques. Il est perplexe… Les masques et les jouets sont-ils en train de le narguer (comme Darkman et son putain d’éléphant rose)? Il prend soudainement conscience de ce qu’il est devenu. C’est terrible!

Emporté par la colère, notre héros casse la vitrine du magasin avec un panneau! Oh non!

On voit ensuite l’ampleur des dommages. OH NON! Câlisse! Frankenstein 88 vient juste de péter la vitrine d’une institution culturelle montréalaise, le Bric-à-brac, magasin de jouets/tabagie trônant fièrement, encore à ce jour, sur la rue Ontario. Noble comptoir faisant le bonheur des béesses depuis des lustres, échoppe incontournable pour les nombreux pèlerins des ventes trottoirs, on y trouvait jadis des jeux de pichenottes et de poches, des costumes cheaps et des imitations de figurines taiwanaises (j’ai encore une figurine de Robocop achetée là-bas en 89…quelle coïncidence poétique!), du tabac et des tubes de cigarettes de même que ces petits bidules noirs servant à remplir soi-même les tubes qui faisant des assourdissants Ka-klacs. Des heures et des heures de Ka-klacs où vos parents se confectionnaient des bonnes rouleuses à peu de frais. Flashback violent genre P’tit Québec/on revient chez nous/grand maman y’é bon ton fromage. Frankenstein 88 a pété la vitrine de mon bric-à-brac…

Osti. Pas besoin d’être Freud ou d’aller se faire tirer aux cartes chez matante Rolande.

La rue Ontario=la ligne de ma vie.

Le Bric-à-brac=mes souvenirs.

Frankenstein 88=mon inconscient

Frankenstein 88 en train de péter la vitrine du bric-à-brac=la révolte de mon inconscient contre un passé refoulé et monstrueux de jeune béesse qui revient me hanter inlassablement, avec dégoût et nostalgie.

*Soupirs*.

DUUUUUULLLLLLPH!‏

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
30 ans après J.C Van Damme: Plus aware que jamais

J’adore ça. Je trouve ça émouvant. Quand les stars musclées de mon enfance battent en vain de leurs grandes ailes fripées, tel des Icares aveuglés par le soleil d’une gloire passée, le coeur me fend en observant leur chute. Mais quand ils se relèvent, oh la vache…c’est beau comme de la rosée du matin dans l’oeil d’une vierge qui te suce le gros orteil…après que tu ais pilé dans un tas de marde de chien.

Il y a trois façons de se relever pour ses titans castrés.

1-)Apprivoiser le ridicule dont ils sont devenus les chantres et le transmuter en pathos pleinement conscient.

-Mickey Rourke dans The Wrestler. Ce film était une biographie involontaire, c’est entendu.

-Jean-Claude Van Damme dans JCVD. La mauvaise fois généralisée des gens face à ce film avant de l’avoir vu n’a d’égale que leur honte en le finissant. Nananère! Wham Bam Van Damme vous a fait pleurer! (Avouez!)

-La carrière complète de Clint Eastwood –Gran Torino plus que tout autre. Ça fait drôle de penser que voilà deux bonnes décennies, tout le monde ce foutait de sa gueule.

-Stallone dans son dernier Rocky

Il faut espérer que le prochain film de Stallone, The Expendables, dans lequel joueront tous ces demi-dieux déchus, sera de cette catégorie…ou de la suivante…

2-)Capitaliser en toute bonne foi sur son ridicule, en riant de soi-même.

-William Shatner (Les pubs de WoW, les albums de spoken word…dois je en dire plus?)

-Jean Claude Van Damme (oui oui…il est dans les deux catégories) « on est tous un peu moutons t’sais »

-Arnold Swarzenneger (il l’a toujours fait…le governator a toujours été drôle. Il a même réalisé une comédie de Noël avec Kriss Krisstopherson…how’s THAT for funny?)

-Stallone dans son dernier Rambo. Conan avec une mitraillette. C’est ça qu’c’est!

3-Ne rien changer du tout et continuer à faire les mêmes merdes jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Cette catégorie est ma préférée. Les gens qui sont coincés dedans sont hilarants.

-Steven Seagal

-Wesley Snipes

et…

j’arrive au vif du sujet de ma chronique…

DOLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLPH

LUNGREN

Si longtemps campé dans la troisième catégorie, il m’avait semblé, peut-être à tort, que la longue graine essayait ces dernières années de fracasser les portes de deux catégories précédentes.

Il faut dire que le gars est weeeeeeird: Athlète olympique, docteur en chimie, champion ceinture noire de karaté dans plusieurs pays, polyglotte, drummer virtuose, génie de la finance avec un QI de 160 (humblement, il le nie lui-même). Qu’est-ce que le gars fait avec tous ces outils? He-man, Punisher, Dark Angel. Une bonne douzaine de DTVs cheaps. Ce sont des films que j’affectionne hautement mais qui semble étrange pour un génie qui tient ce genre de propos:

« My problem is that people get intimidated by someone big and beautiful like me. They hate to think I can be smart as well. »

Mais cette semaine, DOLPH IS BACK. Ça y est. Le gars est conscient de tout. Premièrement, il affirme en entrevue qu’il fait des films pour se défouler et transférer (tousse tousse) « psychodramatiquement » ses problèmes sur des personnages qui gagnent toujours, tout ça en évitant simplement de payer un dose massive de taxes. Ensuite, le gars fait un bijou, Command Performance, son meilleur film depuis 15 ans. Il retourne affronter Van Damme dans le tout nouveau et absolument jouissif Universal Soldier 3 (Oui oui. Jouissif)…

et…

il chante en allemand en dansant, en jouant du drum et en cassant des blocs de glace!

Voilà ce que j’appelle fracasser les trois portes en même temp!

VIVE LA LONGUE GRAINE! VIVE DUUUUUUUUUHLPH!

KILOWOG!

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Je m’adresse ici à l’absolu néophyte de pop culture, au geek récalcitrant et à Marc Cassivi.
Je vous présente Kilowog. C’est un natif de la planète Bolovax Vik. Il est l’entraîneur en chef des Green Lanterns, le drill sergent si vous voulez. Il est énorme, il est très fort, sa voix tonitruante l’est encore plus et tous Grean Lanterns formés par le bonhomme sont des soldats-policiers inter galactiques accompli. Ce n’est pas pour rien qu’il pousse les « poozers » (les bleus) à fond. Il peut, quand le besoin l’exige, effrayer même le plus stoïque de ses agents.

C’est un grand vivant. Il vient d’une culture où la vie communautaire et familiale tient lieu de religion et de philosophie. C’est un individu d’une grande intelligence, qui cache sont raffinement sous une attitude parfois faussement autoritaire. Imaginez la torture que ça doit être pour lui d’être le dernier de sa race, d’avoir perdu sa famille et d’avoir à storer dans sa bague verte l’essence des milliards d’individus décédés. Les bagues vertes que les Green Lanterns portent tous au doigt, à la fois le badge et l’arme de ce corps policier, sont capable de générer des constructions lumineuses vertes et solides qui sont limitées par deux choses, l’imagination et la Volonté de l’officier. Imaginez la volonté du bonhomme; l’essence de milliards d’individus gardées dans l’intelligence dans sa bague par sa strict volonté.

Pour moi, Kilowog est le plus attachant des personnages de la mythologie de Green Lantern. Un film sans lui serait un peu triste. Même écrit par un tâcheron qui n’aurait compris qu’une infime partie du personnage, Kilowog a le potentiel de devenir un inoubliable personnage de cinéma.

Ben les aminches, un design préliminaire du personnage s’est inflitrée sur la toile aujourd’hui même…et le poozer en moi tremble d’admiration! Il ne lui manque qu’une voix!



Le retour de Deathlok-se faire tirer le Verhoeven du nez

Voici une nouvelle qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Le cas du réalisateur Paul Verhoeven est assez singulier. Réalisateur néerlandais, ses premiers films jouissaient d’une très bonne réputation auprès des connoisseurs de cinéma étranger. Quand le bonhomme a troqué son approche auteurisante pour la superproduction hollywoodienne, nombreux furent ses amateurs qui crièrent au scandale. Pourtant, le cinéma du monsieur était bel et bien resté le même; sardonique, violent, grand-guignolesque mais conservant toujours une charge idéologique gavée jusqu’à la moelle d’ironie. Inversement, les geeks qui jurent par le bonhomme (et qui l’ont découvert avec Basic instinct, Total Recall et Robocop) tombent des nues lorsqu’ils écoutent ses premiers films. Des thrillers psychosexuels ambiguë comme The Fourth man ne sont assurément pas pour toutes les fourchettes. Ah cette éternel fossé entre les geeks et les cinéphiles entretenu avec mépris par des élitistes de salon comme Marc Cassivi (lire ceci pour le constater)! Y’a des ostis de têtes de cochon dans les deux clans mais dieu merci, les geeks deviennent meilleurs cinéphiles de jours en jours et les cinéphiles reconnaissent maintenant les vertus du manga, du comic et du jeu vidéo. Comme le dit Nicholson dans Mars Attack Little people, why can’t we just all just…get along?

Tss tss…le combat recommence!
De nos jours, il est de plus en plus courant de voir des auteurs étrangers se faire approcher par Hollywood à une vitesse qui est parfois vaguement inquiétante. Au delà du raz de marée de remakes de la dernière décennie, on aura vu, pour la petite anecdote, des films refaits par le même réalisateur (jusqu’à trois fois; Takashi Shimizu a refait son Ju-on 1 et 2 pas moins de six fois), des franchises débutées, re-débutées et rebootées par des réalisateurs n’ayant qu’un film au compteur, des relectures de classiques dans un autre contexte culturel. Bref, Hollywood et les jeunes auteurs étrangers sortent à peu près tous gagnants de ce commensalisme. Ils ne coûtent pas cher, ils ont des idées neuves, Hollywood est content. En faisant un film commercial, ils ramassent assez de cash pour faire un projet de leur choix et ils prennent de l’expérience (toute la génération des Wonder boys sortie de l’écurie de Roger Corman n’a fait que ça, de Spielberg à Scorsese, de Coppola à Lucas). Je ne pense pas me tromper en disant que Verhoeven est un des premiers ayant effectué parfaitement cette transition. Le ton de ses films, hautement personnel, est resté résolument le même. Flesh + Blood, Robocop, Starship Troopers,et Total Recall occupent cette zone floue et rare de conciliation entre geeks et cinéphiles obtenue par très peu de réalisateur, encore moins des étrangers ayant fait le saut à Hollywood. Délicieuse ironie…ça prenait des films violents que le câlisse pour unifier les deux clans!
Je ne sais pas pour vous, mais Verhoeven me manque terriblement…probablement plus que Carpenter. Nombreux sont ces enfants, mais ils sont loin d’être tous dignes. Quel ne fut pas ma délectation en ouvrant (je sais, c’est un long préambule, j’arrive au point) le numéro 1 de Deathlok the Demolisher publié par Marvel sous le bannière de Marvel Knights. Je me suis dit tout de go « si ce comic continue dans cette voie, il deviendra le plus bel hommage à Verhoeven fait par un médium, tous genres confondus! »


Le numéro 3 est sortie hier et je suis catégorique…c’est une lettre d’amour à Verhoeven. Le ton, le propos, le look…tout est là. Pour la petite histoire, les geeks néophytes et Marc Cassivi, des explications brèves:

Deathlok a vu le jour en 1974 sous le plume de Doug Moench et Richard Buckler. Il y eu plus ou moins cinq incarnations du personnage à ce jour. Dans chacune d’elle, il est question d’un pauvre soldat et/ou scientifique coincé au coeur d’un complot ourdi par une fourbe compagnie qui se fait transformer et/ou transplanter le cerveau dans le corps d’un machine expérimentale mi-cyborg mi-zombie créé par la dites fourbe compagnie. Ô tragique engeance, l’humanité et les souvenirs du personnage reviennent sporadiquement et sa conscience est la seule chose qui l’empêche de devenir la parfaite machine à tuer. Ce qui ne l’empêche pas pour autant de faire des massacres quand il s’oppose à la compagnie qui l’a créé. Il est fru. Il souffre. On l’adore.

Si vous trouvez que tout ça ressemble rudement à Robocop, je vous rappelle que Robocop est né 13 ans plus tard et que l’influence avouée du scénariste Edward Neumeir (également scénariste de l’adaptation de Starship Troopers) était Judge Dredd et Iron man. Yeah right. Nous ne lui tiendrons pas rancune de cet emprunt non avoué (et peu soulevé par la communauté geek, étrangement) pour la seule et unique raison que la nouvelle série créée par Charlie Huston et Lan Medina prend ce rip-off au mot. Si Verhoeven et Neumeir ont emprunté l’ancien Deathlok pour faire Robocop, Huston et Medina ont grapillé Verhoeven pour faire le nouveau Deathlok. En plus, ces salopards ont combinées toutes les incarnations précédentes du personnage pour en faire une seule version. Vous pouvez commencer drette là ma gang de ciboires!

Le ton de la série est absolument dead-on. On a des organisations totalitaires qui font des expériences pas catholiques, des médias sensationalistes qui contrôlent l’information et le divertissement dans une dystopie obsédée par la violence, des pubs de produits cheaps, une machine à tuer qui se bat contre sa conscience, de la vulgarité à souhait, de l’hyperviolence, de la vendetta…on a même des combat médiévaux. Total Recall, Starship Troopers, Robocop et Flesh + blood dans un tacos débordant de cynisme…et la sauce…c’est du sang! Charlie Huston, romancier néo-noir et le dessinateur Lan Medina nous offrent rien de moins que le film de Verhoeven le plus absolu qui soit. Il manque juste des danseuses…et va probalement y’en avoir. Merci Duro!

LA SCIENCE DES ONOMATOPÉES DANS INCREDIBLE HERCULES

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM
Je confesse une petite transgression. Bien que ce blogue est l’extension d’une émission de web radio parlant de cinéma, vous aurez remarqué que des références à la bédé y pullulent constamment, bien malgré moi. C’est que, voyez vous, au delà du simple fait que je suis un geek affirmé et confirmé, Les Mystérieux étonnants, excellente émission sur les ondes de Choq.fm, couvre ce terrain avec l’énergie qu’on lui connaît, en radio comme sur leur blogue… Loin de moi l’idée d’empiéter sur un territoire déjà très bien couvert. Pour cette raison, quand l’inspiration me prend de vous entretenir sur le sujet, je me fait un devoir d’envoyer mon papier à mes compatriotes de radio, où on me permet de déblatérer sporadiquement. Pour les remercier de me fournir cette excuse, je leur fait ce petit cadeau.

Depuis décembre 2007, dès le numéro 111, le comic The Incredible Hulk est devenu, non sans une petite pointe d’humour, The Incredible Hercules. En deux ans, à l’insu de plusieurs lecteurs, c’est devenu la publication la plus jouissive de Marvel, touchante et humoristique, pleine d’action et de concepts saugrenus. C’est aussi devenu le meilleur buddy book depuis Archer et Armstrong; Hercules est désormais indissociable de son partenaire, Mastermind Excello AKA Amadeus Cho, jeune coréen et septième individu le plus intelligent du monde. Les degrés d’humour dont Pak et Van Lente infusent la série sont prestigieux mais je crois que personne ne s’est rendu compte de la petite révolution qu’ils opèrent dans le domaine trop peu étudié de l’onomatopée. Ce sont des vrais génies. Exemple: Vous pouvez sans doute associer ces onomatopées à un héros précis: Snikt…Twipp…Bamff (Wolverine, Spiderman, Nightcrawler). Mais saviez vous que le coup le plus puissant donné par un cogneur lourd dans Marvel fera toujours invariablement KRAKADOOM ou BRAKADOOM, que ce soit une droite de Hulk, une gauche de Thing ou le marteau de Thor? Et que Hercules est tellement fort qu’il peut à volonté ajouter une syllabe à ses coups et faire un BRAKAKRAKADOOM?

Les onomatopées de Incredible Hercules vous parlent! C’est prodigieux! Écoutons les!!!

Numéro 115: Une bombe explose en faisant tellllllllement SOOOOOO KLARG…

Numéro 115: Quand quelqu’un frappe comme une moumoune sur Hercules, tel son frère Arès ici même, ça fait un faible CHMP (chump=minable). CHUMP, c’était l’insulte préféré de Muhammed Ali quand quelqu’un le cognait faiblement…

…et Hercules de rétorquer avec 15 mornifles de force variable (les Whams n’ont pas tous la même taille) faisant SMASHER le plancher mais continuant dans le processus à WHAM WHAMER dans la yeule de son frère qui fait un ridicule et patibulaire grr.

Numéro 116: Pour un de ses douze travaux, laver les écuries horriblement sales du roi Augeas, Hercules fait dévier le cours d’une rivière en un grand BWARSH.

Numéro 117: Quand un super-héros canadien (ici, Gardian) se fait péter la yeule, ça fait évidemment KNADAGH! Ca-na-da-ARRRGH. Traduction québécoise: Canadayoye!

117: Quand Hercules varge dans un truck, ça mène un osti de train. JOOM-BABACK-RACKA-JRUMMM!

Numéro 118: Quand toute pète, on entend le son d’une PANIK-AKAK!!

Numéro 119: Quand un vaisseau céleste s’écrase, ce qui est chose rare, le bruit donne QUAKTASH-TAKRAKSH-TAFRAK-WOYM!!!!

Numéro 119: Protégeons Snowbird, la petit québécoise d’Alpha Flight! KWA BAK! (Québec en angla!)

119: Les trolls ne sont rien d’autre que des PWUNKs, c’est bien connu!

119-Quand on éteint un démon de feu avec un démon d’eau, l’onomatopée devient littéralement une métonymie (EX-TiNG-SSHHHHHHHHH-extinction)

120: Celui-là, je vous le traduit: le démon qui gigote à besoin d’espace (même l’onomatopée prend trop de place!). Donc il fait WAKACHA-KABOOM!
120:Littéralement une attaque de craque!

121:Pour Cho, il est question de bien se positionner pour ne pas mordre la poussière.

120:Quand Hercules parle trop au lieu de combattre, une onomatopée d’explosion l’invite à « SHuT UUUUP! »…
121: Des amazones font péter la baraque à grand coup de GIRLPOWER OOOOOOMMM!

122: Namor est un JERK. Il mérite de s’en faire CRAKJAMMer un bon.

122: Faut séparer les petits garçons qui se tiraillent. Enwoèye! Skram!

123:Krak Kin a jaa= A crack in da jaw= se faire éclater la machoire= Quin toé!

124- NUHKKRAK= nutcrak= casse-noisette au sens littéral. BRAKKITUPP=break it up=fait pu jamais ça ma sacrament!
124:Celui là est incroyable. Hercules et Namora sont en train de casser la gueule à Atlas devant la maison blanche. En lui pétant la face, ils changent l’axe du monde. BARRAKKAALCTD, c’est Barack elected! Tout le no 122 (sortie en Janvier 2009!) est une vaste métaphore pour le besoin de changement aux États-Unis.
126 et 128: BRAAKeNSuTFF=Breaking stuff= Péter des affaires. MAKAMESS= faire un bordel. Hercules adore ça!
129: N-TU-DASUNN!= Into the sun=Jusqu’au soleil. Littéralement, encore.
129: BRAKKAFACE!=Break a face= Casser une yeule en sang!

129: Le personnage qui est K.O est nul autre que Marvel Boy, création de GRANMMORRisson. Je pense que cette mornifle, c’est directement à Grant Morisson qu’il la donne.
129: HEDDCRACK + DUBBAPOW= Double POW!

129: C’est moins le NUTCRAK que la réponse de Hercules qui est ici géniale.

130: Zeus donne une leçon non méritée à son fils. PAPASOK=Papa suck=Tu pues l’pére!
131: JAWCRAK= Machoîre pété. CRACKAJAMMATU= Crack a jaw me too= Toi aussi d’abord.

131: Ok celle là elle est vertigineuse. Pendant que Hercules se bat en enfer, il est lancé à travers un paysage infernal inspiré du peintre BOSCH, bruit d’ailleurs produit par sa collision. Si vous ne comprenez pas la référence, il est peut-être temps de…
…réviser vos cours d’histoire (art history= ARHISDOREE!) Ouf!

131: Dans la mêlée, Sisyphe (Sisyphus en anglais) voit enfin le fardeau de sa pierre réduit en poudre (POWDA=powder). Mailheureusement, la pierre éternelle se refait en un SISY-POOF (Son nom, mais aussi une insulte qui veut dire tapette deux fois plutot qu’une). 131: BICHSLAPP= Bitch slap= le légende entend généralement du bitch slap qu’elle est une claque donnée vigoureusement de l’envers de la main par un proxénète pour ramener sa péripathéticienne à l’ordre et-ou la discipliner.
132: CRACKAHUMMA=crack a hummer=Pète un Hummer sur un troll!
136:C’est Hercuthor contre Thorcules qui a donné le premier coup…un sucker punch! 138: BREVOOORTED: Censuré par le rédacteur en chef Tom Brevoot, très attentif aux dangers des poursuites judicières.

Et je n’ai mis que mes préférées! Il y en a des centaines!

En quittant les aminches, je vous laisse sur une onomatopée unique dans tout l’histoire de Marvel, celle-là aussi générée par Hercules. C’est le moment qui a déterminé mon amour pour le personnage. On le trouve dans le numéro 4 de Hercules:Prince of power mini-série publiée en 82 par Bob Layton. Pour sauver une planète d’escargot humain (passés maîtres dans l’art de la distillerie) de la faim cosmique de Galactus, Hercules a un plan; trinquer avec lui et glisser dans son verre à son insu l’alcool le plus intoxicant de l’univers! Le plan réussi, mais pas tout à fait comme Hercules l’avait prévu…Galactus est crampé!!!! Parce qu’il n’a pas rit depuis des éons, il épargne la planète! (je pense que c’est d’ailleurs la seule fois que Galactus ôte son casque…il a chaud t’sais.)

Geek Alert!

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM
Eh ben voilà…tout est sortie. L’année prochaine en sera une de geek ou ne le sera pas! ‘Va pleuvoir des adaptations de comics et de bédé. The geeks will rule the Earth! Regardes!
Ryan Reynolds en Green Lantern (pas Green Hornet calisse!)

Les Losers, adapté du comic d’Andy Diggle du même nom, avec… The Comedian, The Human Torch, Lieutenant Uhura et le futur Heimdall dans le prochain film de Thor (Idriss Elba…oui oui le black de The Wire va jouer un dieu scandinave…whatever!) Bonjour la geek connection!!!


Deux des cowboys les plus importants de la bédé, Jonah Hex et Lucky Luke , qu’on dirait fin prêt pour un Showdown!

Mais la plus excitante adaptation de Bande-dessinée l’année prochaine? Iron Man 2? Nooooooon.
Ce sera les Aventures d’Adèle Blanc-sec de Jacques Tardi enfin porté sur les écrans. Vous ne connaissez pas? Ça presse…Fans de League of extraordinary gentlemen, Hellboy, Indiana Jones et Tintin, lancez vous sur ce bijoux en attendant le film qui, sérieusement, nous donnera droit à une Adèle franchement affriolante!

Pour consulter une charte vous expliquant l’explosion des adaptations cinématographique de bande-dessinées , cliquez ici.

Inglorious basterds à la kirby‏

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM
Quand on y pense, il est vrai que le dernier Tarantino évoque les beaux jours des comics de guerre de Jack Kirby à la Sergent Fury and the howling commandos avec ses soldats atypiques et bigarrés. Pour le néophyte, Jack « The King » Kirby fut un des créateurs les plus influents du comic-book américain et de la bande dessinée tout court. Son style était explosif, nerveux et in your face. On a tendance d’ailleurs à oublier qu’il ne faisait pas que dessiner et qu’il a créé une quantité énorme de personnages et de mythologies (si les gens connaissent un tant soit peu la mythologie scandinave aujourd’hui, il est inargumentable que l’introduction de son Thor en est responsable) et qu’il a fait de tous les genres, du comic de romance aux adaptations cinématographiques (sa série de 2001:a space odyssey est époustouflante d’avant-gardisme).
L’artiste qui a confectionné les fausses couvertures de comics qui suivent a tout compris de Kirby et de Tarantino. Je trouve que c’est du très grand art, littéralement.



Il y a un frelon dans la lanterne

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM Sapristi! Qui l’eut cru? Seth Rogen est assez chouette dans son costard du Frelon Vert. L’est beaucoup moins chubby hein? Jay Chou fait un joli petit Kato.
Espèrons que ces photos pourront remettre les pendules à l’heure à ces hordes de journalistes incultes et trop verts (ou simplement trop paresseux et hautains pour googler le crisse de nom, voir ici , ici, ici, par exemple) ne faisant pas la différence entre Green Hornet, Green lantern et Green Arrow. Je ne vous dis pas le nombre de fois j’ai lu cette erreur dans la presse écrite. Pire encore dans les blogues.
Actuellement, plusieurs de ces pitres ne comprennent pas pourquoi ce n’est pas Ryan Reynolds sur la photo. Bref, pour ceux qui n’en peuvent plus d’attendre le retour du Frelon, je vous recommande ce court métrage français absolument génial, aux chorégraphies pas banales.

Terrordrome!

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM
Anecdote: il y a de cela un paye, pendant un petit déjeuner amical, vos animateurs préférés et leur pote (le mec brillant derrière le blog de Meat is meat) discutaient de leur affection pour les grands slashers du cinéma. Freddy, Chucky, Michael, Norman…on adore ces enfants de putes, leur mythologie, leur moyenne à la machette…

En bons geeks, nous argumentions sur leurs capacités respectives, nous spéculions sur l’issu d’un combat entre Leatherface et Mike Myers, Freddy et Pinhead, des trucs très constructifs quoi. Puis soudain, une idée de génie: il faudrait créer un fighting video game à la Mortal Kombat où tout les grands slashers s’affrontent. En quelques heures, fébriles, nous avions le concept, les finish et les moves des personnages. Chucky, Freddy, Michal Myers, Leatherface, Ash, Reanimator, Ghostface, Norman Bates. Le boss de la fin: Pinhead, évidemment. Chaque personnage à son tableau: Crystal lake pour Jason, le Boiler room pour Freddy, l’enfer pour Pinhead. Freddy a des attaques surnaturelles, genre devenir une grosse tête et avaler l’adversaire, Jason de téléporte (il apparaît à l’improviste), Ash a sa chainsaw et son boomstick. Bref, factuellement, dans le monde des idées, nous avions inventé un jeu vidéo.
Ben vous savez quoi les enfants?
Vous êtes exaspéré des remakes et des reboots?
Vous avez l’impression qu’on se fout de votre gueule et abuse de vos slashers favoris?
Eh oui! Je vous le donne en mille! Quelqu’un dans ce monde a créé précisément le jeu dont je vous parle!!!
Précisément!!! C’est comme ci on avait littéralement capté nos ondes cérébrales. Mais nous n’allons nous en plaindre, Ô que non! Les gens qui ont créé le jeu le font pour le simple plaisir, avec beaucoup de talent et ils ont mis leur jeu disponible en ligne gratuitement. La classe!
Le titre: (cliquez sur le titre pour aller directement sur le site)

Pour l’instant, le jeu n’est pas terminé et les contrôle sont capricieux, mais le design est absolument brillant et ces gens sont des fanatiques exceptionnels!


Godspeed aux créateurs de ce jeu fabuleux ou plutôt…all hail to Terrordrome! It’s slashing time!

Who watches the incredibles?‏

Dernièrement, une envie folle de regarder Watchmen me saisit. Je ne perd pas une seconde et je pop le blue ray dans le trucmuche. Vous le devinez, je ne fais aucunement partie des nombreux détracteurs du film. J’ai l’ai beaucoup vu et il continue de m’enchanter.

Un brin d’excitation quand le film commence avec des documents d’archives nous montrant en condensé l’histoire des grands super héros. Ensuite, de l’ancienne génération, nous sommes introduit à la nouvelle. Dès le départ, sans que nous le sachions, des rangs de cette génération nous proviendra le plus dangereux des vilains, un mégalomane blond avec un petit masque plein de ressource qui ourdit des sinistres plans de domination mondiale.

On enchaîne…un crime crapuleux est produit dans un building, accompagné d’une chute bien emblématique.


Par le biais
des médias, nous apprenons que les héros ont eu par le passé à se retirer, forcés par le gouvernement et la pression d’un public réfractaire. Les médias en feront craquer plus d’un…

En fait, la population en a tellement marre des capes qu’elle brûle publiquement des effigies de super héros…

C’est sans compter ceux qui sont morts par accident, trop galants et stupides…le cape coincée à la mauvaise place…
Cette situation est gérée secrètement par nul autre que Richard Nixon qui fait collaborer encore secrètement certain héros.
Le film porte une attention toute particulière à un héros bedonnant et nostalgique de ses années d’héroïsme. Ses capacités sont grandes mais il est figé de peur dans son quotidien et les breloques de son passé d’aventurier.

Les vieux héros se réunissent pour évoquer avec humour des savoureuses anecdotes de super vilains…il est moins question pour ces héros de sauver des vies et de combattre le crime que de se souvenir d’une époque où tout était possible et excitant.

En entendant un signal de radio de police à propos d’un incendie, enhardis par leurs anecdotes, les héros décident d’intervenir et sauvent les gens…

Ce retour à l’aventure permet à nos héros de retrouver la…vigueur d’antan.
Mais le pire reste encore à venir: nos héros apprennent que les super héros du passé disparaissent mystérieusement peu à peu. Quelqu’un connaissant leur identité secrète serait-il responsable?
Ils vont demander de l’aide à un vieux compagnon du passé, riche à craquer, un peu mégalo, qui vit dans un building qui célèbre les icônes héroïques du passé.

Nos héros apprennent que l’un des leurs est à la tête d’un sinistre complot incluant une grosse pieuvre expérimentale et l’assassinat des super héros survivants…ils tentent de déjouer le complot en se rendant dans la base du vilain jadis héros, immense complexe situé au coeur d’un environnement inhospitalier.


Notre vilain veut faire sauter la ville avec sa pieuvre et faire passer la blâme sur le dos des héros. Selon une vaste et complexe mise en scène, il deviendrait lui même un héros en aidant à rebâtir les dommages. Le long travail d’une vie à comploter…

À toutes les fois que je regarde Watchm…wait. Wait… a little…minute…

-FRANCIS OUELLETTE

Bruce Campbell/Kraven

Voici un article qui provient de notre collègue Francis Ouellette, coanimateur du 7ème antiquaire sur les ondes numériques de CHOQ.FM

Ça fait 4 ans que je le hurle sur les toits. Ça prend pas la tête à Papineau câlisse! Mais on dirais qu’il va falloir que je l’annonce pour que l’idée germe dans les dossiers akashiques de l’univers. Depuis que Bruce Campbell joue dans Spider-man, tous les fans attendent patiemment qu’il incarne un personnage à part entière dans la franchise. Les rumeurs allaient déjà bon train dans Spider-man 3. Mais qu’est-ce que j’entend t’y pas? Les fans veulent Mysterio?

Ben non tabarnac! J’adore Mysterio, mais c’est évident. Bruce Campbell EST Kraven The Hunter. C’est une combinaison parfaite pour Raimi-Campbell. Kraven, une grande gueule d’un show de télé-réalité qui dit vouloir chasser et capturer Spider-man devant les caméras, un espèce de Steve Irwin doublé d’un lutteur de la WWF , cocky à l’os. Au début, le personnage est assez cocasse, un genre de comedy relief. Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il est tout de même un redoutable et efficace chasseur, tenace et obsédé. Évidemment, Kraven a eu droit à quelques histoires plus mémorables que d’autres mais en général, le personnage et terriblement drôle. Vous pensez qu’il ne pourrait pas être le vilain principal? Ok d’abord…ajoutez The Lizard. Kraven doit le chasser dans les égout devant caméras.
Tout est là, déjà en place; le corps, le jeu physique, ni trop vieux ni trop gros, l’humour…the chin!

Sam Raimi. Listen to me. Bruce Campbell is Kraven the Hunter. It’s a cosmic truth.