One Hundred Years of Evil est un documenteur qui emprunte une prémisse des plus intéressantes et certainement jamais empruntée au cinéma. Serait-ce possible qu’Adolf Hitler aurait eu une telle fureur de vivre, qu’il ne se serait pas suicidé d’une balle dans la tête dans son bunker au coté de sa bien-aimée (Eva Braun), mais qu’il aurait plutôt été fait prisonnier par les américains avec plusieurs de ses sosies? Et que suite à sa libération, il aurait vécu aux États-Unis sous une autre identité (Adolf Munchenhauser)? C’est ce que croit le chercheur norvégien Skule Antonsen et le documentariste espagnol Idelfonso Elizalde. Ces deux comparses partent à la recherche des traces de ce M. Munchenhauser au péril de leurs vies, pour prouver que le Fuhrer a bel et bien vécu au pays de l’Oncle Sam et qu’il était protégé par la C.I.A.
Diffusé un mardi à 17h30, dans la petite salle (de Sève), il ne fallait pas s’attendre à un grand film, mais, par son sujet, c’était définitivement un des films à voir. Il en ressort un film qui mêlent les faits et la fiction comme Peter Jackson le faisait dans Forgotten Silver, et les scènes d’entrevues, de réels se mêlent; tout comme la comédie et le suspense. Malheureusement, bien que le film soit souvent très hilarant, les scènes d’action sont de véritables pétards mouillés, il n’y a aucune tension. Pour ce qui est des performances d’acteurs, elles sont plus que justes (pour les principaux), mais un peu trop caricaturales pour les seconds rôles (comme les agents d’immigration). Il faut saluer le scénario, plus qu’ingénieux; toutefois, vers la fin, il s’essouffle, le rythme ralentit. Le film ne dure que 80 minutes et une quinzaine de minutes de moins n’aurait pas fait de tort. On peut blâmer le budget plus que microscopique, pour certaines de ses faiblesses.
Cela m’étonnerait que ce film soit diffusé à nouveau à Montréal sur écran géant, hormis le mardi 26 juillet prochain à 13 h (de Sève). Je lui donne 3 thumbs up et 2 thumbs down (3/5), mais malgré cette note et ses faiblesses, ce film vaut réellement la peine d’être vu.
Voici la bande-annonce qui en dévoile un peu trop :
– ‘xim Sauriol