Ce qui a inspiré Morrison à écrire ce récit est le film Badlands de Terrence Malick. Il s’agit d’une jeune schoolgirl anglaise, qui tombe amoureuse d’un jeune anarchiste. Sans révéler l’histoire qui est courte, un issue prestige format de 64 pages, il s’agit d’une critique sur l’aliénation et le conformisme de la banlieue. Cette critique est véhiculée par des personnages unidimensionnels qui servent la cause. Malgré ce fait, ils n’en demeurent pas moins intéressants et colorés. Ce qui est vraiment intéressant est qu’il n’y a pas de point mort, même les cases plus anodines renferment l’hypocrisie des personnages secondaires. La bourgeoisie, les artistes grandes gueules, les politiciens… Ils sont tous démontrées comme n’étant pas fidèle à l’image qu’ils projettent, seul les deux personnages principaux, qui sont sur une virée sans limite morale, respecte leurs dires. L’histoire n’amène aucune morale, seulement une anarchie destructrice qui connait son paroxysme avec la finale. Il ne s’agit pas d’une oeuvre dérangeante en soit, puisqu’on réussit à avoir une compassion pour les deux personnages principaux(leur nom ne sont jamais mentionné, le nom mentionné est celui du boyfriend tué…) qui malgré leurs actes; vivent une histoire d’amour hors de l’ordinaire et « s’amusent » dans n’importe quelle situation( et amuse le lecteur).
Ça fait maintenant plus de cinq jours que je suis sur cette critique, je ne sais pas comment en parler. Le déroulement de l’histoire me fait penser à WE3, à première vue un dirait une histoire comme les autres, mais c’est en y repensant plusieurs journées par la suite que le toute frappe. À lire, vous ne resterez pas indifferent…
Bruno
Entièrement d’accord avec toi. Tu m’as fait voir l’histoire sous un autre angle comme toujours!
Cette image me fait penser à
« S.C.U.M. Manifesto. », le livre…
Tout aussi violent.
http://fr.wikipedia.org/wiki/SCUM_Manifesto
A+
Wow, le tout premier auditeur qui participe à notre blog!!