Explorons le coté moins glamour des astronautes:
Parfois, la science se doit d’être un peu scatophile, comme lorsqu’il est question de la gestion des excréments dans l’espace. Il est déjà assez difficile d’aller aux toilettes (publiques) sur Terre, surtout lorsqu’elle ressemble aux chiottes d’une fameuse scène de Trainspotting, alors imaginez-vous lorsqu’il y a zéro gravité. La journaliste Mary Roach vient de publier un livre intitulé Packing For Mars sur le développement des technologies sanitaires à la NASA. Il n’y est pas seulement question des toilettes dans ce bouquin, mais aussi comment contrôler les odeurs corporelles lorsqu’on ne peut pas se laver, comment guérir la nausée lorsque vomir n’est pas évident… ou qu’arrive-t-il quand un astronaute est sous l’emprise de flatulences, comme ce fût le cas d’un astronaute d’Apollo 16, alors qu’il était stationné sur la Lune. En plus, elle y évoque pourquoi un cosmonaute (russe) a besoin d’une poupée à fellation… ou plutôt comment se satisfaire sexuellement dans l’espace, surtout avec les ouvertures prochaines d’hôtels cosmique où le flot de touriste voudront bien se faire plaisir. Finalement, il y est aussi question d’utilisation de cadavres plutôt que de crash test dummies (pas le groupe rock canadien) pour des expériences ou l’absence de bière et de Coca-Cola en orbite.
Vous pouvez lire un article sur ce livre du pinacle du journalisme, le New York Times, en cliquant ici ou voir leur petite entrevue vidéo ici. Mais, ce que je vous suggère surtout est de regarder cette superbe entrevue que l’auteure a accordée à Jon Stewart.
– ‘xim Sauriol
P.S. La Vomit Comet est l’avion modifié que la NASA utilise pour simuler l’absence de gravité et où elle effectue donc une grande part de ses tests « sanitaires ».