Mais c’est pas de ça pantoute qu’on va parler. Noooon madame.
Enfin si. Un peu tout de même. Mais cette semaine il sera question des rapports évidents qu’il y a entre le grand opus d’Eisenstein et…Star Trek. L’a pas venu venir celle-là hein? Engage…Warp 9! Steady as she goes! Resistance is futile. Il sera question évidemment d’Eisenstein, des résonances politiques de son oeuvre, mais nous parlerons aussi de Roddenberry et d’une de ses plus importantes créations, le peuple Klingon. Et vous savez quoi? En associant les deux (croyez moi, les associations sont plus nombreuses qu’il n’y parait), on ajoute respectivement un degré de pertinence et d’intérêt aux deux.
C’est qu’à travers la race des Klingons, Star trek nous a appris pendant 40 ans quelque chose de très précieux sur le relativisme culturel. Comme toujours chez Roddenberry (et les autres créateurs qui ont fait l’expansion de son univers, tout particulièrement Ronald D. Moore), les espèces humanoïdes sont toujours des métaphores pour certaines cultures humaines bien précises. Les Klingons ne furent jamais autre chose que des Russes de l’espace. Précisément l’archétype du Russe ancien tel qu’on le voit dans Ivan le terrible.
Inversement, des nouvelles et fascinantes (fascinating!) pistes d’analyses s’ouvrent à nous lorsqu’on regarde Ivan le terrible en tant que science-fiction, une histoire se passant non pas dans un autre pays mais littéralement sur une autre planète. Vu sous cette parallaxe,on jurerait les civilisations étranges de Flash Gordon ou justement…de Star Trek.
Il n’y a vraisemblablement qu’au 7ème antiquaire que ce genre de transgression peut arriver. On force les geeks à entendre parler d’Eisenstein et Marc Cassivi de Star Trek. Ou alors personne n’écoutera cette émission, tout simplement. Je vous plains. Vous ne savez pas ce que vous allez manquer.
Gene Roddenberry et Sergei Eisenstein. .
Même combat? Quand même pas. Mais beaucoup plus qu’on pourrait le croire. Beaucoup plus…
Pour nous écouter, cliquez sur la photo en bas…
…littéralement.