Radio-Canada tente constamment de sortir des sentiers battus en présentant des télé-séries qui sortent de l’ordinaire. Mardi soir, nous avons eu droit à une belle surprise avec Les Rescapés.
L’histoire: En 1964, Gérald Boivin (Roy Dupuis, juste) est un policier de la ville de Montréal qui enquête sur une série d’incendies criminels. Alors que ses patrons le forcent à prendre des vacances avec sa famille, il est suivi par un homme mystérieux (Ian England, classique, mais à développer) qui lui donne rendez-vous sur le Mont-Royal. Flash. Ils sont téléportés en 2010 dans un Montréal qui leur semble apocalyptique.
La série est une fusion entre la comédie et la drame policier. Le rythme est lent et ça fait du bien: j’ai l’impression d’écouter un film. Les acteurs donnent toute la couleur à la série. Guylaine Tremblay joue la mère Pleasantville névrosée et attentionnée. Maxime Gaudet, Ève Lemieux et Antoine L’Écuyer interprètent les enfants bien de leur temps, mais avec des soucis toujours d’actualité. Finalement, Benoit Girard (qui est écrit Benoit Brière sur le site de TOU.TV) incarne Horace, le grand-père qui ajoute une dose d’humour.
On essaie constamment de se remémorer cette époque qui a été un point tournant de notre société et nous avons eu plusieurs bons essais dans le passé : Histoire d’hiver de François Bouvier, Crazy de Jean-Marc Vallée et Histoire de famille de Michel Poulette. Les Rescapés nous offrent une nouvelle dimension où deux générations, deux ambiances, s’entre-choquent.
En prime, Stéphanie Lapointe chante le générique de clôture, « Ces bottes sont fait pour marcher » . Différent et psychédélique. Un essai en scopitone aurait été un plus.
Vous pouvez suivre la série sur TOU.TV.
– Ricky-Eric Gagnon