Récemment, une sérieuse étude scientifique sur les traumatismes crâniens présents dans Astérix, qui fût publiée dans la revue médicale Acta Neurochirurgica, en a fait sourciller plus d’un. À quoi cela peut bien servir de savoir comment de simples personnages de bandes dessinées se blessent et comment ils souffrent?
La recherche, effectuée par des chercheurs de l’université allemande d’Heinrich-Heine (située à Dusseldörf), est intitulée Traumatic brain injuries in illustrated literature: experience from a series of over 700 head injuries in the Asterix comic books. L’auteur principal, Marcel Kamp, a spécifié que l’avantage principal de ce genre de recherche, c’est qu’elle ne requiert pas de révision. De plus, il a affirmé que tous étaient enthousiaste face à cette étude et que, surtout, aucune subvention ou fonds public y ont été consacré, puisque les auteurs l’ont effectué, à même leurs collections de bandes dessinées, et ce, durant leurs vacances et les week-ends.
Voici l’étude :
CONTEXTE :
L’objectif de la présente étude était d’analyser l’épidémiologie et les facteurs de risque spécifiques de la lésion cérébrale traumatique (TCC) dans les livres d’Astérix. Parmi les ouvrages illustrés, le TCC est un type de blessure qui prédomine.
MÉTHODES :
Une analyse rétrospective des TCC dans les 34 bandes dessinées d’Astérix a été réalisée en examinant l’état initial et les signes neurologiques de TCC. Les données cliniques ont été corrélées à l’information concernant le mécanisme de traumatisme, le contexte socioculturel des victimes et des délinquants, et les circonstances de traumatismes, d’identifier les facteurs de risque spécifiques.
RÉSULTATS :
Sept cent quatre TCC ont été identifiés. La majorité des personnes impliquées sont adultes et masculines. La principale cause de traumatisme a été les assauts (98,8%). Les traumatismes ont été classés comme graves dans plus de 50% (GCS 3-8) des cas. Différents déficits neurologiques et des signes de fractures du crâne basale ont été identifiés. Bien que plus de la moitié de la tête de la blessure victimes avaient une déficience grave de connaissance initiale, aucun cas de décès ou d’un déficit neurologique n’a été trouvé. Le plus grand groupe des personnages blessés est constituée par les Romains (63,9%), alors que les Gaulois ont causé près de 90% des TCC. Un casque a été porté par 70,5% des victimes, mais avait été perdu dans l’immense majorité des cas (87,7%). Dans 83% des cas, les TCC ont été causés sous l’influence d’un agent dopant appelé « la potion magique ».
CONCLUSIONS :
Bien que plus de la moitié des patients aient été une atteinte sévère d’abord de la conscience après TCC, pas de déficit permanent pourrait être trouvé. Nationalité romaine, parésie hypoglosse, a perdu un casque, et l’ingestion de la potion magique était significativement corrélée avec dépréciation initiale sévère de la conscience (p ≤ 0,05).
– ‘xim Sauriol