Fantasia 2011, Jour 2: Milocrorze: a love story-une lettre d’amitié au vieux maître Seijun Suzuki

Ce sera pour ainsi dire impossible pour le 7ème des Mystérieux étonnants de parler du film de  Yoshimasa Ishibashi sans exulter une généreuse dose de superlatifs (plus qu’à mon habitude, je veux dire).
Accrochez-vous d’accord? 
C’est notre premier film asiatique à Fantasia cette année et déjà, il sera difficile de voir plus déjanté que ces trois fables pêchées tantôt avec le fil de de l’imagination , tantôt avec le filet de la rupture de ton  et souvent avec la dynamite de l’absurdité  (Underwater love, je t’attend!).
Trois histoires donc, reliées par les fruits confits du hasard et le même comédien qui joue à fond la caisse trois rôles différents.
La première, celle d’un petit garcon,Ovreneli Vreneligare (vous allez vous souvenir de ce nom répété plus de 32 fois dans le film par une narration drolatique et délicieusement irritante), qui passe des journées ennuyeuses dans un monde technicolor de contes Zeussien avec son chat au comportement irascible Verandola Gorgonzola (sorte de croisement entre Azrael et Garfield en mauvaise 3D). Au cœur de son ennui, il rencontre et tombe amoureux de la belle et élusive Milocrorze (de 28 ans son ainée et représentation fantasmée de la femme idéale). Ils vivront une histoire d’amour traversée de pureté et de yaourt. Mais les jours de peine guettent Ovrenali Vrenaligare…Dort Ovreneli Vrenaligare dort…
Ce conte a deux fonctions bien précises: poser les assises de cette histoire d’amour tricéphales et pousser au paroxysme les uppercuts que les japonais aiment parfois se donner dans les fricatives labiales. C’est un réel plaisir d’entendre à outrance des mots que la narratrice ne peut prononcer qu’avec une multiplication des syllabes. De sa propre déclaration après le film, le réalisateur avait le but délibéré de créer l’irritation chez le spectateur. Les amateurs du film SYMBOL de Hitoshi Matsumoto, découverte totale de l’année dernière, apprécierons assurément ce segment.
La deuxième histoire tourne autour de Besson Kumagai, un motivateur de génie prodiguant des conseils professionnels de séduction pour jeunes garçons en manque d’amour par le biais d’une hotline. Enfant slick et illégitime de Serge Gainsbourg et d’une anguille, il prodigue des conseils absurdes, défit les lois de la narration en apparaissant à côté du téléphone et ses déplacements sont des danses scandées par des nymphettes (à la séance de questions qui suivait le film, un spectateur probablement stone a cru voir les chorégraphies du vidéo de Fatboy Slim avec Christopher Walken)
Si on se fie aux commentaires et aux réactions du public, ce sont les segments avec Besson, survoltés  et beaucoup trop courts, qui sont les grands moments du film. 

Pour ma part, c’est le troisième segment qui est le plus important, autant au niveau formel, narratif que référentiel.
Tamon tombe follement amoureux de Yuri. Au beau milieu de cette grande histoire, Yuri est mystérieusement kidnappée. Tamon la cherchera littéralement à travers le temps et l’espace, dans des anachroniques repères de yakuzas et des bordels,  le temps de devenir un cowboy, un ronin…Bref, un archétype total du guerrier solitaire et torturé cherchant sa belle. Dans ce segment hautement inspiré, si les genres et les ingrédients se voisinent furieusement, le sukiyaki final est bourratif sans devenir indigeste. Il faut voir l’interminable scène de combat au ralenti, grappillant autant le Nô, le Kabuki que les illustrations japonaises traditionnelles.   
Une partie de ce segment est d’ailleurs ouvertement un des plus touchants hommages à Zatoichi jamais réalisé (croyez moi, je suis un fan morbide)
 Milocrorze est déjà comparé à de nombreux films: Funky Forest, Survive Style 5, Symbol, Kamikaze girls. Les explorations formelles et narratives les plus poussées de Miike viennent aussi à l’esprit (les inconditionnels de IZO y trouveront leur compte). Le film  méritent toutes ces comparaisons à mon humble avis. C’est l’ovnippon (ouch!) habituel qui est la marotte des Fantasiens.
Cela dit, l’histoire d’amour ne s’arrête pas là. Une scène du film déclare ouvertement les influences d’Ishibashi en la présence de Seijun Suzuki jouant un vieux maître tatoueur complètement sénile. 
Milocrorze est une immense déclaration d’affection offerte humblement au vieux maitre, précurseur de toute une génération. Il n’est pas qu’une banale tentative d’émulation, mais une véritable volonté de faire perdurer la voix de Suzuki, de rappeler à la génération de réalisateurs japonais actuelle qu’il fut un des premiers à triturer joyeusement la forme de cette manière
Ce qui n’empêche pas Milocrorze d’être sa propre bête, hybride, amphibienne et coassant le  bonheur de faire du cinéma.
 
-FRANCIS OUELLETTE

Fantasia 2011, Jour 1: King of devil’s island

C’était une très bonne idée et un bon coup de la part des organisateurs de Fantasia de débuter le festival avec Red state, la première incursion de Kevin Smith dans le film de genre. Après tout, qui de mieux que le pape de l’intelligentsia geek  pour partir le bal du quinzième, d’emblée avec un film d’horreur? Le tout prend des airs de consécration non? Tarantino, Scott Pilgrim…et maintenant Kevin Smith. Une suite logique, ce me semble.

J’ai on ne peut plus hâte de lire les critiques nombreuses et inévitables qui vont suivre…parce que pendant que tout le monde se préparait à recevoir le brûlot de Smith en pleine tronche, on se gelait l’âme dans l’enfer blanc de la salle d’en face juste pour vous…et il ne nous viendrait pas à l’esprit de nous en plaindre! Certain vont à Fantasia pour le divertissement, la stimulation intellectuelle, le dépaysement, l’hystérie collective. J’y vais moi même pour toute ces raisons mais je favorise plus que tout autre un type de stimulation bien précis: je veux me faire torturer. Je veux le bouleversement, l’étourdissement. Je cherche ces films cruels dont Fantasia a le secret.

Si vous êtes comme moi, King of the devil’s island sera un passage obligé cette année. Rien comme une overdose d’injustice montrée froidement à l’écran pour nouer un estomac et vous faire serrer les poings.

Nous sommes en 1915 et il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège. Dans le centre correctionnel de l’île Bastoy, des jeunes hommes accusés de crimes souvent risibles vivent dans des conditions rappelant la prison ou les camps de concentrations. Abolition de l’identité, travaux forcé, rationnement, humiliation publique et punitions physiques . Tout ça pour le bien de ces jeunes sauvages, évidemment. Jusqu’à l’arrivée d’Erling, 17 ans, baleinier, accusé de meurtre. Une âme indomptable qui n’a pas l’intention de se laisser briser, peu importe ce qu’on lui fera subir.Le film de Marius Holt est un grand hymne au froid, celui de la Norvège mais aussi celui du cœur de petits hommes risibles assoiffés de contrôle. Entre la photographie bleutée (rappelant celle de Let the right one in) et les constantes exhalaisons sortant de la bouche des  jeunes hommes (même lorsqu’ils dorment), il donne littéralement froid dans le dos. Quelques notes lancinantes de violons s’élèvent sporadiquement, lamentant le sort des enfants. Personne ne fait mieux la mélancolie que les scandinaves.L’autre froideur qui traverse le film, c’est celle de l’immense Stellan Skarsgard. Visiblement content de jouer ce rôle, le grand Danois a laissé tomber le pilote automatique de ces insipides tours de piste hollywoodiens et retrouve son ténébreux regard, celui qu’il avait à l’époque de Insomnia et Breaking the waves. Les jeunes comédiens, à l’instar de leur personnage, ne s’en laissent pas imposer. Le jeune Benjamin Helsatd en particulier qui  transpire la révolte et possède un regard traversé d’intelligence brute.

Fonctionnant comme un The Magdalene sisters qui serait doublé d’un film de prison, King of devil’s island ne tente pas de réinventer le genre « carcéral » mais il tire parfaitement et efficacement sur ses cordes les plus tendues.

Reste que la grande valeur de ce film glacial est son invitation à la révolte. (Je n’ai pas eu envie de me battre autant pendant un film depuis Das Experiment!). Devant l’étroitesse d’esprit d’individus assoiffés de contrôle et de respect forcé, il n’y a pas de réponse plus urgentes que la désobéissance et l’insoumission…

On rappelle qu’une seconde projection aura lieu le 17 juillet à 17h20.

FRANCIS OUELLETTE

Fantasia 2011: Conférence de presse:l’envol du Cheval noir

Lorsque j’ai vu les premières images du cheval noir déployant furieusement ses ailes sur les images publicitaires et le programme officiel du Festival Fantasia 2001 , j’ai été littéralement bouleversé. Les gens de Fantasia ont eu énormément de flair en la choisissant. Voyez vous, ce cheval provient d’une importante  légende québécoise, dont l’origine est élusive, comme toutes bonnes légendes. On peut apercevoir par exemple cette image iconique sur les bouteille de bière Trois Pistoles (un des potentiels lieux de provenance de la légende). En l’occurrence, ce cheval noir, ce n’est nul autre que le diable, le Malin  harnaché qui aide les hommes dans leur travaux les plus éreintants. Mais gare à ceux qui lui retireront sa bride.
Bravo au gens de Fantasia d’avoir eu cette idée inspirée. L’icône est forte mais la charge du symbole est encore plus appropriée. N’est-ce pas  précisément ce que les gens de Fantasia font à chaque années, bâtir quelque chose à bout de souffle, ériger une église, un lieu de rencontre en harnachant littéralement le démon? Le démon, c’est nous,  cinéphiles assoiffés de sensations fortes, de scènes chargées à bloc de violence et de vices, galopant comme des chevaux fous pour acheter nos billets et regarder 4 films par jour. Le démon, c’est aussi ce cinéma furieux et déchainé dont nous avons tous soif.
Plus encore, ce cheval, dans toute sa gloire, est un symbole profondément québécois. Pour son quinzième anniversaire, Fantasia rappelle à ses fidèles ses appartenances. Si le festival est ouvert sur la cinématographie mondiale, il a profondément et plus que jamais à cœur la cinématographie québécoise. 

À la conférence de presse d’hier, je voulais de toutes mes forces voir une statue ou un  trophée qui serait le symbole commémoratif de Fantasia. ET PAF! Le voilà le putain de trophée! Les meilleurs films seront désormais honorés par ce symbole sur un petit piédestal. Ça prenait un symbole unificateur et le voilà, ciboire! Attendez de voir  la publicité officielle, avec ce même cheval et Dominique Lévesque… c’est du grand art.  Tout ce que représente Fantasia engoncé dans une pub de quelques secondes.

Mais je digresse…

Il y avait une frénésie dans l’air hier à la conférence de presse. Cette 15ème édition prenait des allures de consécration méritée. Après le triomphe de l’année dernière, certains concepts sont de retour et de nouveaux viennent s’y greffer: un nombre effarant de personnalité seront là (plus de 100 invités, allant de Richard Stanley’ Ted Kotcheff à Udo Kier, de John Landis qui recevra un prix commémoratif à Robin Hardy), des conférences, des master class, une projection de Phantom of the opera avec orchestre interprétant une composition originale de Gabriel Thibaudeau. L’événement sera tout simplement plus massif que jamais. Un colloque tenue par 4 femmes sur l’horreur au féminin, une conférence sur la mythologie des Studios Hammer! Vous pourrez même aller voir gratuitement voir des films avec vos enfants; ils ont prévu des projections pour eux, ces maniaques!
Du côté du cinéma occidental, un volet intitulé Payback in black: the new wave, continuation du concept de l’an dernier couvrant le cinéma en caméra subjective.  J’ai l’eau à la bouche pour  VICTIMS de David Bryant, qui a le culot de dérouler son suspense en un seul plan-séquence
Voilà deux ans de cela, le 7ème antiquaire faisait un podcast sur l’importance des producteurs André Link et John Dunning dans l’émergence du cinéma de genre québécois et canadien :Cinépix et son héritage: Ciboire! Tu veux tu ben m’dire dayousski z’ont crissé nos grands films de genre du Québec???
Fantasia fournie la réponse à notre question en présentant un hommage bien mérité aux productions de ces pionniers, sorte de Roger Corman doublé de têtes à Papineau: My pinball summer, my bloody valentine, Daughter of darkness, Visiting hour et un préféré des Mystérieux étonnants, FRANKENSTEIN 2000!!!!! 
FRANKENSTEIN  2000 sur grand écran !!!:
À ne pas confondre avec Frankenstein 90, la brillante et très française relecture moderne du mythe avec Eddy Mitchell et Jean Rochefort). Le titre original, The Vindicator. Jadis, je voulais absolument retrouver le film. Tâche virtuellement impossible; même pour le plus féru des collectionneurs, le sacro-saint VHS est une denrée rare.

1-The Vindicator est réalisé par Jean-Claude Lord. Production de John Dunning et André Link, les fondateurs de Cinépix. Ce qui en fait un film de commande, soit, mais également un film québécois.

2-Le thème est terriblement similaire à Robocop avec une touche de Swamp Thing (l’original de Berni Wrightson et Len Wein, le film de Wes Craven par extension). Les références aux comic-books y sont d’ailleurs nombreuses; the Vindicator fut d’ailleurs le nom initial de notre Captain America national et le chef d’Alpha Flight avant The Gardian. Ceci dit, il est sorti un an avant Robocop. Visionnaire! Il est impardonnable que nous en ayons point parlé dans notre entrée de blogue sur Le retour de Deathlok-se faire tirer le Verhoeven du nez.
3-Pour tout son « génie » et les souvenirs qu’il m’a procuré, The Vindicator est à évoquer pour une incontournable scène, que je vous résume ici:
Transformé depuis peu de temps en machine à tuer par une sinistre organisation gouvernementale, notre héros déambule dans les rues, confus et titubant. C’est une nuit humide et triste… Il se regarde dans une vitrine de magasin de jouets. Ornée de masques de monstres, il ne distingue pas bien le reflet de son visage se confondant aux nombreux masques. Il est perplexe… Les masques et les jouets sont-ils en train de le narguer (comme Darkman et son putain d’éléphant rose)? Il prend soudainement conscience de ce qu’il est devenu. C’est terrible!

Emporté par la colère, notre héros casse la vitrine du magasin avec un panneau! Oh non!

On voit ensuite l’ampleur des dommages. OH NON! Câlisse! Frankenstein 88 vient juste de péter la vitrine d’une institution culturelle montréalaise, le Bric-à-brac, magasin de jouets/tabagie trônant fièrement, encore à ce jour, sur la rue Ontario. Noble comptoir faisant le bonheur des béesses depuis des lustres, échoppe incontournable pour les nombreux pèlerins des ventes trottoirs, on y trouvait jadis des jeux de pichenottes et de poches, des costumes cheaps et des imitations de figurines taiwanaises (j’ai encore une figurine de Robocop achetée là-bas en 89…quelle coïncidence poétique!), du tabac et des tubes de cigarettes de même que ces petits bidules noirs servant à remplir soi-même les tubes qui faisant des assourdissants Ka-klacs. Des heures et des heures de Ka-klacs où vos parents se confectionnaient des bonnes rouleuses à peu de frais. Flashback violent genre P’tit Québec/on revient chez nous/grand maman y’é bon ton fromage. Frankenstein 88 a pété la vitrine de mon bric-à-brac…

Osti. Pas besoin d’être Freud ou d’aller se faire tirer aux cartes chez matante Rolande.
La rue Ontario=la ligne de ma vie.
Le Bric-à-brac=mes souvenirs.

Frankenstein 88=mon inconscient
Frankenstein 88 en train de péter la vitrine du bric-à-brac=la révolte de mon inconscient contre un passé refoulé et monstrueux de jeune béesse qui revient me hanter inlassablement, avec dégoût et nostalgie.

*Soupirs*

Mais je digresse derechef…
On assistera aussi au grand retour de Richard Stanley dans une discussion sur l’occultisme au cinéma avec Robin Hardy. Ce dernier vient présenter par ailleurs la suite très attendue de son opus THE  WICKER MAN, The Wicker tree!  

Les programmateurs ce sont fait un devoir de nous présenter leurs suggestions personnelle, avec le brio qu’on leur connait.

-Les amateurs de film d’horreur transgressif et expérimental devront absolument voir THE THEATRE BIZARRE, anthologie de six films réalisés par autant de créateurs (dont Karim Hussein et Richard Stanley). La bande annonce à elle seule est un des meilleurs films d’horreur de l’année.

-La comédie danoise CLOWN qui promet d’être décapante et inconfortable à souhait.

-Le thriller coréen THE UNJUST qui arrive avec une solide réputation et une brochette d’acteur avec la gueule de l’emploi!

-Les habituels (et bienvenus) films de Takashi Miike et Sion Sono

-Un documentaire sur le phénomène social des real life super-heros (parce qu’il le fallait…je veux dire un documentaire sur le sujet, pas des gars qui se déguisent en collants t’sais)


-Le director’s cut du Captain America d’Albert Pyun (au delà de 30 minutes de plus pour ce magnifique navet confit)!!!!!!

-Une mystérieux film en  3-D qui sera dévoilé prochainement!!!!

-Un Génie, deux associés une cloche en présence de Robert Charlebois (crisse! c’est saugrenu à lire cette phrase là!)

Il serait rébarbatif de tout énumérer ce que nous avons entendu et vu à la conférence de presse. Vous aurez bien assez de lecture devant vous d’ici les prochains jours

En outre, LES MYSTÉRIEUX ÉTONNANTS se feront un devoir de couvrir pour vous un maximum d’événements du festival. 

Cela dit, pour nous, trois incontournables se dressent déjà à l’horizon: 

-Le PINKU EiGA (film de fesse nippon folichon) Underwater Love, montrant les frasques sexuelles et amoureuses d’un Kappa (un homme tortue) et d’une jolie dame, sur fond de mièvreries bien senties et de frotte- foufoune bien graphique.
Avec une photo de Christopher Doyle et une trame sonore de Stéréo total! Quand ces informations furent diffusés à la conférence, un individu a échappé un « WHAT!??! » de circonstance.

MUSTANG de Marcel Lefebvre, un western hybride et introuvable de chez nous avec les chanteurs de country Willie Lamothe de Bobby Hachey. Une vrai bénédiction.


ART/CRIME, le film par lequel toutes les polémiques devraient irrémédiablement suivre. Ce documentaire sur le controversé Cas Rémy Couture va faire couler de l’encre et du sang  en terre Québec, c’est garanti.


En bref, bon festival et un énorme merci au gens de Fantasia pour les inévitables frissons à venir.!!

 

FRANCIS OUELLETTE

Ce que j’ai appris en regardant… Ninja Commando!

NINJA COMMANDO
Titre Original: Ninja’s Force
Année: 1984
Pays: Philippines
Réalisateur: Teddy Page et Rommano Kristoff
Avec: Rommano Kristoff, Mike Monty, Ken Watanabe, Jeselle Morgan, Gwendolyn Hung et Jim Gaines


-C’est facile pour un Ninja de se déplacer dans le noir quand un film n’a pas d’éclairage.
-Lorsqu’on coupe quelqu’un avec un Katana à la verticale, le sang va revoler sur le mur à l’horizontale
-Lorsque notre ami et compagnons d’enquête meurt, il faut s’en calisser.
-Les Ninja n’ont pas de temps à perdre à souffler sur des bougies pour les éteindre, ils leurs lancent de l’air avec leurs mains à la place.
-C’est VRAIMENT niaiseux de demander à un Ninja si il veut du café, tout le monde sais que oui, les Ninja boivent du café.

-La police n’aime pas utiliser des plans de la ville sur papier, elle aime mieux une version dessiné à la craie blanche sur un tableau d’école.
-Lorsqu’on sort de la piscine, on s’essuie avec notre chemise au lieu d’une serviette.
-Les soeurs des hommes qui héberge des Ninja on le pouvoir de savoir si il manque une page dans un bottin téléphonique.
-Les robineux saoul qui aiment violer ne savent pas viser.
-Dans les tavernes des Philippines, tout le monde est saoul et parle pour rien dire.
-Les excuses sont « comme le soleil après la tempête, belle mais inutile ».
-Avant de faire l’amour, les Ninja ont le pouvoir de faire disparaitre leurs sous-vêtements ainsi que ceux de leurs partenaires.
-Les sbires de méchant sont souvent sexuellement attirés par des femmes zombies.

Tootsie à aussi été une Ninja.
-Aux Philippines, tous les postes de police ont des photos de Ronald Reagan sur leurs murs.
-Lorsque ça devient dangereux, il ne faut pas appeler la police.
-Mike Monty s’en calisse quand quelqu’un meurt à coté de lui.
-Les Ninja sont capable de faire apparaitre une chute d’eau à coté d’eux en faisant un front flip.
-Les Ninja sont capable d’inverser la gravité de l’eau.
-Lorsqu’on engage un sbire qui s’appelle Roger, on ne doit pas être surpris qu’il soit incompétent.
-Fumer le cigare, c’est VRAIMENT drôle.
-Lorsqu’on a des ennuies, on doit toujours appeler le sénateur avant la police.
-On n’a pas besoin d’ouvrir la bouche pour crier au ralenti.

Pour d’autres leçons: filmpoche101.blogspot.com

Chen loin derrière comme d’habitude Chénier

Ce que j’ai appris en regardant… Les Mutants de la 2e humanité!

Depuis 2008, je m’occupe d’un blog qui s’appelle Ce que j’ai appris en regardant des films douteux. Je ne suis pas très bon pour écrire des critiques, donc je me suis dit, je vais faire des listes des choses que j’apprends en écoutant des série-B/Z, nanars, films poches, etc… Et j’apprends des choses très surprenantes à chaque film. Alors je me donne pour but d’éduquer le plus de gens possible. Ça peut vous être très utile à vous aussi. Je vous dirais même en partant de ne JAMAIS, je dis bien JAMAIS embarquer dans un hélicoptère. Ça explose à tout coup.

Alors de temps en temps, je vais bloger ici les films où le taux d’apprentissage est assez élevé.  (ou plutôt un best of de mon blog)

Cette fois-ci, j’y vais avec un grand film Italien qu’on a récemment visionné au lundi DOUTEUX.ORG .

LES MUTANTS DE LA 2IÈME HUMANITÉ


Titre Original: Rats – Notte di terrore
Année: 1984
Pays: Italie
Réalisateur: Bruno Mattei aka Vincent Dawn
Avec: Ottaviano Dell’Acqua, Geretta Geretta, Massimo Vanni, Gianni Franco et Ann-Gisel Glass

Ce qu’on apprend en écoutant LES MUTANTS DE LA 2IÈME HUMANITÉ

-Dans le futur, les noms populaires sur les baptistères sont Chocolat, Videogame et Lucifer.
-Dans le futur, le chanteur des Bee-gees est le chef d’un gang de survivant de la 2e humanité.
-Lorsqu’on est en gang, c’est vraiment drôle de débarquer de sa moto.
-Pour éliminer le goût âcre des rats, il faut les assaisonner avec des herbes.
-Dans le futur, entrer dans une pièce déserte au ralenti va partir un synthé Casio avec un son d’orgue.
-Dans le futur, si on pitch de la farine sur une noire, elle va ce mettre à danser et se vanter d’être plus blanche que vous!
-Dans le futur, le chanteur des Bee-gees se fâche quand les filles overactent trop devant un corps mangé par des rats.
-Dans le futur, les ordinateurs (ou les cerveaux électroniques) « foutent la pétoche » au chanteur des Bee-gees.
-Dans le futur, lorsqu’on annonce qu’on a trouvé de l’eau à nos amis, on a un orgasme.
-Dans le futur, envoyer chier des rats mangeurs d’hommes quand on est saoul n’est pas une bonne idée.
-Dans le futur, un bon moyen d’assouvir les souffrances d’un ami qui se fait manger par les rats est de le bruler au lance-flamme.
-Dans le futur, les rats manges les humains ET les roues de moto.
-Dans le futur, un bon moyen pour ce débarrasser des rats qui nous attaquent est de lancer une grenade à nos pieds.
-Dans le futur, les corps mangés par les rats disparaissent deux scènes plus tard.
-Dans le futur, les punchs finals sont très prévisibles.
-C’est FUCKING drôle de réussir à débloquer le zipper du sleeping bag d’un couple qui baise devant nous.
Voilà pour aujourd’hui. J’espere que je vous ai appris quelques trucs qui vous aideront dans le futur post-apocalyptique.
-Chen Mattei Chénier