Mystérieux Étonnants #178Secret Six et Reine rouge

Cette semaine, nous recevons le réalisateur de la websérie Reine rouge, Olivier Sabino et nous parlons Secret Six avec le coanimateur du 7e Antiquaire, Francis Ouellette. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la culture populaire: BD, cinéma, jeux vidéos, télévision, etc.

Diffusion originale: 19 juillet 2010
Site web: MysterieuxEtonnants.com
Cet épisode a été enregistré à CHOQ.ca
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Festival Fantasia 2010 – Jour 7 – Merantau et We Are What We are

J’ai eu la chance en cette septième journée du festival Fantasia de visionner deux oeuvres qui sont carrément l’opposé l’une de l’autre. La première, Merentau, est un récit conçu dans la pure tradition des théories du mythologue Joseph Campbell.

La seconde, We Are What We Are est un film de cannibales de nouveau genre, encrée dans un réalisme déconcertant.

Merantau nous raconte les périples de Yuda, un jeune garçon qui vit selon les principes de la Minangkabau de Sumatra. Suivant la tradition vieille de plusieurs siècles du Merantau, Yuda quitte son foyer familial pour l’étranger afin de forger son caractère et prouver sa virilité. Une fois arrivé à Jakarta, les problèmes du jeune garçon se multiplient, c’est alors qu’il fait la rencontre de Adit, un enfant voleur, et de sa soeur Astri. Cette dernière se fait abuser par son employeur, un tenancier de bar houleux qui fait affaire avec des entrepreneurs européens qui font la traite de femmes. Yuda suivant son honneur devient le protecteur de la jeune femme et de son frère, quand cette dernière se fait kidnapper par les trafiquants d’esclaves, il entreprendra tout en son pouvoir pour la récupérer.

Si la description du film peut au départ faire penser avant tout à un drame, il n’en est rien. Merantau est un film d’action et de combats où on y pratique la « silat harimau », un art marital de la région. Sans être totalement dépourvu d’un scénario, le film est avant tout constitué d’enchainements de combats les plus spectaculaires les uns des autres. Nous sommes loin des échanges de coups de poing extrêmement chorégraphiés et quasi fantastiques de Ip Man. Les affrontements entrent Yuda et ses adversaires semblent beaucoup plus plausibles. On vise les articulations et les points vitaux, chaque coup semble amener son lot de douleurs et de maux. Certains sbires, suite à un échange de coups, se retrouvent dans des positions extrêmement douloureuses, atterrissent sur le sol ou sur des objets tête première ou encore sur le dos. Chaque combat est également très inventif, Yuda utilise son environnement pour combattre ses ennemis. Chaises, tabourets, tuyaux de métal et bouteilles de verre y passent. Les acteurs sont attachants et on ne peut pas leur reprocher une personnalité unidimensionnelle propre à certains personnages de film d’action.

Certaines scènes nous surprennent par l’emploi de thématiques lourdes. Les dialogues sont courts et directs. Yuda est un personnage attachant et crédible, mais la vedette lui est volée par le « méchant » du film que vous adorerez détester et qui étrangement réussi à faire décrocher plus éclats de rire.

À voir si vous êtes assoiffés de films d’action avec de l’âme et du coeur.

Remerciements à Louis-Éric Gagnon

– Benoit Mercier

La famille de We Are What We Are n’a rien de traditionnelle. Certes, elle possède son lot de problèmes comme toutes les familles. Le jeune frère est une brute au caractère impulsif et bagarreur et la mère est une femme anxieuse et tourmentée, contrôlante et parfois violente. Que dire de la jeune soeur qui, sous ses airs angéliques, se cache une manipulatrice. Mis à part ces démons, les similitudes avec le reste des familles de ce monde s’arrêtent là. Car, voyez-vous, la famille est composée de cannibales!

La vie est Mexico n’est pas facile, la famille est déjà pauvre quand elle perd son seul revenu, la boutique de réparation de montre du père. Ce dernier est retrouvé mort au début du récit et la famille est aussitôt plongée dans une panique et la désorganisation. Qui deviendra le chef de la famille? Qui apportera la « nourriture » au foyer et pratiquera les rituels ésotériques qui y sont rattachés? Alfredo, l’ainé peu enthousiaste à l’idée, prendra cette responsabilité. Avec son frère, il parcourra les rues de Mexico à la recherche d’une prochaine victime. Pourchassés par la police, ils tenteront coûte que coûte de compléter le « rituel » familial avant minuit.

La force du film réside dans le fait qu’il est complètement imprégné d’une atmosphère de véracité. Le rythme est lent, la photo est léchée et efficace, mais présente continuellement des environnements extrêmement salle et lugubre. Les quelques scènes tournées à la caméra à épaule contribuent beaucoup à cette impression.

Les acteurs sont aussi très impressionnants. Leurs relations inter-familiales sont très bien établies; on saisit rapidement les rôles que chacun d’entre eux tienne au sein de l’organisation familiale, les liens qui les unissent et les tensions qui les font affronter. L’intensité et l’émotion sont lisibles sur leur visage: une émotion qui découle d’une dimension humaine, très enracinée dans la vie de tous les jours et qui contribue beaucoup au malaise établi dans ce film.

Un film dérangeant, troublant qui vous restera dans la tête plusieurs heures après l’écoute.

Remerciements à Louis-Éric Gagnon

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Jour 6 – Heartless de Philip Ridley: le vilain petit chaperon noir‏

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Philip Ridley est de retour, presque 15 ans après The Passion of Darkly Noon.
Qui ça?
Ne vous inquiétez pas si vous ne connaissez pas le bonhomme. Même les cinéphiles les plus aguerris n’ont souvent pas vu ses films. En tant que réalisateur, il n’a que trois métrages à son actif et son premier, hautement culte, The Reflecting Skin, est un grand introuvable. Vous allez devoir trimer pour mettre la main dessus (le Torrent sera une option nécessaire) mais la recherche vaudra le coup. C’est un film maudit au plus pur sens du terme et le meilleur rôle de Viggo Mortensen à vie, sans aucun doute.
Par contre, Philip Ridley est constamment présent dans une quantité de domaines artistiques: il a écrit plusieurs livres pour enfants, est dramaturge et metteur en scène de théâtre, il est peintre et parolier. Il connaît d’ailleurs une certaine notoriété dans tous ces domaines.

Ça vous fait penser à quelqu’un?

Un artiste multidisciplinaire, british, qui fait vagement dans l’horreur, le sexe trouble, qui a réalisé du cinéma en dilettante et qui a trois films à son actif?

Clive Barker hein? Effectivement, les ressemblances entre les deux sont troublantes. Malgré la quantité de prix gagnés par Ridley pour ses films précédents, il ne s’est jamais défini comme un réalisateur de cinéma. À l’instar de Barker, la cohérence de son univers est balzacienne et inextricablement reliée à toutes ses autres créations. En fait, je dirais qu’il en est de même chez Ridley et Barker; ce sont d’abord et avant tout des conteurs. Leur espace narratif est celui de la fable et le gore se retrouve souvent conjugué au mélodrame (comme dans tous le bons contes).

Son dernier film, Heartless, confirme d’emblée sa filiation avec Barker. Les thèmes, l’esthétique sont résolument similaires. C’est un mélodrame d’horreur, un conte doublé d’un drame social urbain typiquement british. Un très efficace, par ailleurs. L’univers sonore du film s’en charge diablement bien.

Voyons voir… Un jeune homme, un petit chaperon noir, un vilain petit canard, habite un royaume désenchanté avec sa mère et ses deux petits cochons de frères dans une grande maison de brique nommé les habitations Cendrillon. Il porte littéralement son coeur sur son visage. C’est un valet de coeur, un Jack of Hearts, un Jack of all Trades.

Dans le village, pas très loin de la rue Perrault, des créatures rodent, brûlant des gens à coups de cocktail Molotov. Ce sont les émissaires de Papa B, admirable figure faustienne sortie directement des romans de Barker. Papa B, c’est évidemment Belzébuth, mais c’est aussi Papa Bear, le Big Bad Wolf, c’est la Bête, celle de tous les contes, de la Bible jusqu’à la Belle et la bête. Son nom au consonances vaudouiques suggère qu’il est un Loa, quelque part entre Papa Guede et Baron Samedi. Il est d’ailleurs accompagné d’une petite princesse indienne scintillante nommée Belle. Papa B peut arracher le coeur qui couvre le visage du chaperon s’il accepte de lui en apporter un autre sur les coups de minuit. Un coeur pour un coeur… Le vilain petit canard pourra ainsi enfin se faire remarquer de la jolie princesse blonde, Tia.

Ou alors, il n’y a pas de démons, pas de princesses, pas de royaume. Nous sommes en Angleterre, les rues sont arpentées par des gangs, les princesses sont des putes, le démon est un pimp et le petit chaperon est schizophrène. C’est à vous de voir.

Souvent chez les britishs, Neil Gaiman et Alan Moore en tête, cette prédilection pour le monde parallèle de la fantaisie, du fantasme qui envahi subtilement le nôtre est virtuellement indissociable du thème de la maladie mentale. Alice aux pays des merveilles…redux. Plus que jamais, Ridley rejoint Barker et les conteurs britishs dans leur obsessions. On pense évidemment à Jacob’s ladder, avec lequel le film partage certains thèmes et imageries. Une faune assez lynchéenne traverse également l’ensemble.

Depuis sa sortie, le film accumule les détracteurs à un rythme alarmant. Les maniaques d’horreur restent sur leur faim et sont repoussés par ses inflexions mélodramatiques. Il ne mérite pourtant pas cette réaction. Ne perdons pas de vue que si Heartless ne réinvente rien, il n’est pas pour autant du remâchage. La sincérité de son propos et son ambiance mélancolique permettent de véritables moments d’émotion et d’angoisse. Philip Ridley n’est peut-être pas un réalisateur visionnaire…mais c’est définitivement un grand conteur.

Festival Fantasia 2010 – Jour 6 – Les fiancailles de Dan (première partie)

Quelle soirée électrique au théâtre Hall de l’université Concordia!

Plus de 700 personnes gonflées à bloc étaient rassemblées afin de visionner les nouvelles trouvailles de DJXL5 pour un autre de ses Zappin Party, un évènement annuel de Fantasia qui remporte toujours beaucoup de succès.

Ce fut également une soirée toute spéciale au festival pour l’un de ses plus fiers représentants. Daniel Walther, le bénévole bien connu des amateurs de Fantasia, y a demandé sa copine en mariage.

Pour les familles et amis de Daniel et Mélanie, mais également pour les fans et les habitués du festival, voici comment le tout s’est déroulé.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Jour 5 – Ip Man 2

La deuxième retrouvaille de cette année est la suite d’un film d’arts martiaux que j’avais beaucoup apprécié l’an dernier et que je ne pouvais pas manquer :  Ip Man, le maître du kung-fu est de retour dans Ip Man 2.

Je ne suis pas particulièrement un grand fan de films de combats et d’arts martiaux, mon appréciation s’arrête habituellement aux bandes-annonces des Shaw Brothers souvent diffusées avant la projection principale de films asiatiques à Fantasia.

Par contre, je dois dire que j’ai été agréablement surpris l’an dernier alors que je m’assoyais dans la salle de projection du festival sans trop savoir à quoi m’attendre. Scènes d’actions extrêmement bien chorégraphiées, photographie très léchée, des personnages attachants et une période sombre de l’histoire de la Chine nous étaient présentés. Bref, de quoi me plaire et faire taire les critiques de ce genre cinématographique.

Comme pour le premier film, la suite voit clairement sur plusieurs points et sait nous livrer certains aspects forts comme l’esthétisme visuel et des scènes de combats complètement hallucinantes. Par contre, d’autres parties de l’oeuvre comme le scénario et la performance des acteurs occidentaux nous laissent un peu perplexe, voire nous font littéralement pouffer de rire.

Les Britanniques interprétés par des acteurs occidentaux sont typés et plus grand que nature. Leurs performances frôlent par moment la caricature maladroite. Ces personnages bruyants, colériques et extrêmement machiavéliques, font regretter l’absence du colonel Miura, l’ennemi posé et respectueux du premier film.

Certains remarqueront également les similarités entre Ip Man 2 et Rocky 4. La trame narrative est très similaire, on y retrouve entre autres un discours presque identique à celui de Balboa à la fin du récit. Les enjeux principaux de l’histoire restent également les mêmes que dans le premier. Un ennemi de l’extérieur vient chambouler et déshonorer le style de vie du peuple chinois. Malgré lui, Ip Man devient alors le porte-étendard des valeurs chinoises qu’il devra défendre d’un ennemi grotesque et ignorant du caractère résilient de ce grand peuple.

Malgré ses faiblesses, Ip Man 2 reste un véritable divertissement. On se retrouve pris dans les mésaventures de Ip Man et sa famille. Les personnages restent crédibles malgré le caractère fantastique et mystique qui entoure les séquences d’action à couper le souffle. Ip man, lui-même, reste un héros classique noble et humble que l’on désir à tout prix voir triompher. Le tout est un ensemble bien construit d’action, d’humour et de respect pour la vie humaine.

Remerciements à Louis-Éric Gagnon

– Benoit Mercier

Festival Fantasia – Rubber le pneu en personne

Il y a quelques jours je vous présentais une petite vidéo qui avait été tournée juste avant la projection du film Rubber, dans le cadre du festival Fantasia.

J’ai eu l’honneur durant la présentation du film d’accompagner sur scène la coqueluche du dernier festival de canne. Un acteur qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Rubber, ou Robert de son vrai nom, s’est montré silencieux, et distant jusqu’à ce qu’il fasse son apparition devant publique. C’est alors que son comportement a pris un tournant vers l’excès, l’excès dans ses paroles et son comportement. Il est jusqu’à aller insulter Simon Laperrière, un programmateur de Fantasia bien connu aux Mystérieux étonnants.

Heureusement ou malheureusement, toute cette scène à ma connaissance n’a pas été filmée. Tout ce qui est resté de cette rencontre avec le public montréalais est cette photo qui a fait son apparition sur un blogue anglophone de cinéma.

– Benoit Mercier


Festival Fantasia 2010 – Jour 5 – Secret Reunion

Hier au festival Fantasia, (inversé en aposition) nous avons eu en quelque sorte une journée de redécouverte. Ceux et celles qui ont eux la chance l’an dernier de voir Thirst de Park Chan Wook se souviendront certainement de la performance exceptionnelle de l’acteur sud-coréen, Song Kang-ho. Ce dernier est de retour cette année au festival dans le film Secret Reunion du réalisateur Jang Hun.

Lee (Song Kang-ho) est un agent fédéral d’un organisme gouvernemental dont la mission est de capturer des espions nord-coréens. Suite à une opération qui a mal tournée, dont l’objectif était de capturer le plus redouté assassin du nord, un homme connu simplement sous le nom de Shadow, Lee perd son emploi et fonde sa propre affaire où il se charge de retrouver des femmes en fugues.

Au cours de ses recherches, Lee tombe sur Song (Gang Dong-won), un espion du nord qui a participé à l’opération bâclée six ans plutôt. Tandis Lee recrute le jeune espion afin d’en apprendre davantage sur l’existence d’un réseau d’espionnage dans le but de mettre la main sur une importante récompense, Song accepte de travailler pour l’ex-agent afin de lui retirer des informations sensibles.

Évidemment, au fil des scènes, la paranoïa et leurs craintes mutuelles finissent par s’effacer petit à petit pour faire place à une véritable amitié. Le tout est construit de manière crédible et sentie, les interactions entre les deux acteurs sont vraisemblables et touchantes, pour ne pas dire poignantes.

Oubliez les buddy-cop-movies de surface à la Rush Hour, vous serez ici véritablement témoin d’une amitié naissante entre deux hommes pour qui toutes les raisons sont en place pour qu’ils soient ennemis et dont leurs idéologies les opposent. C’est un film touchant, drôle et prenant où les scènes du quotidien font place à de l’action plein l’écran qui saura augmenter votre rythme cardiaque. Cette année encore, la Corée nous démontre qui est possible de faire du cinéma original et audacieux avec des prémisses que nous serions tenté de les catégoriser dans le dossier «cliché».

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Jour 4 – At World’s End

At World’s End, un film d’action danois du réalisateur Tomas Villum Jensen, n’a rien à envier aux super productions hollywoodiennes à grand budget. Je dirais même que nos voisins du sud ont beaucoup à apprendre de ce little-movie-that-could.

Ne vous méprenez pas par sa prémisse plutôt clichée. Si au départ on était tenté de le bouder ce film pour des raisons d’originalité scénaristique, le ton et l’humour grinçant typiquement danois vous fera changer d’avis. Croyez-moi, vous n’avez pas vu ce film.

Dans la jungle Sumatra, une équipe de documentaristes britanniques se fait assassiner à la suite de la découverte d’une fleur inconnue. Le meurtrier, un homme nommé Severin Gertsen (Nikolaj Coster-Waldau), prétend être âgé de 129 ans et que cette fleur qu’il protège lui permet de vivre éternellement. Gertsen est alors capturé par la police militaire indonésienne qui annonce son exécution.

Afin d’évaluer la condition mentale du prisonnier, le Ministère danois des affaires étrangères envoie Adrian (Nikolaj Lie Kaas), un psychologue et son assistante, Beate (Birgitte Hjort Sørensen). Adrian se retrouve malgré lui pris au piège dans un conflit qui le dépasse entre les autorités indonésiennes et un groupe de mercenaires financé par un millionnaire excentrique qui veut mettre la main sur la fleur mythique et son soi-disant pouvoir d’éternité.

La force de At World’s End, est sa capacité de nous surprendre et de nous entraîner dans un récit d’action qui n’emprunte pas les sentiers défraichis par la grosse machine hollywoodienne. Une touche d’originalité et d’humour particulièrement cynique vient teinter les échanges savoureux entre Adrian et Beate. À eux seuls, les deux comédiens font le film. Leurs dialogues complices d’amour-haine et leur constante prise de bec sont un véritable plaisir à regarder. Sans s’en rendre compte, on se retrouve avec un petit sourire en coin devant ce psychologue maladroit et sa secrétaire qui se détestent et s’aiment tout en ne pouvant se passer l’un de l’autre.

Birgitte Hjort Sørensen est tout simplement géniale en tant que Beate. Si par moments on veut l’embrasser, par d’autres, on voudrait rentrer dans le film afin de la brasser. L’actrice nous offre un personnage qui est ridiculement simplet et naïf, mais somme toute très attachant.

Je me répète, mais la pierre angulaire du film est son humour. Un humour qui est très loin des films de Judd Apatow, qui fait plus dans la subtilité, mais qui n’en est pas moins hilarant. Les non-dits, les silences et les situations embarrassantes se poursuivent à un train d’enfer. L’humour danois très noir et cynique se marie étrangement bien avec la violence qui est très présente dans le film. Il en résulte un film original, sans prétention qui restera dans votre esprit plusieurs heures après votre visionnement.

– Benoit Mercier

Épisode 18 deuxième partie – Les Mystérieux étonnants (édition WebTV)

Cette semaine, Les Mystérieux étonnants ont rencontré Simon Laperrière et Nicholas Archambault, programmateurs pour le festival Fantasia, afin discuter des nouveautés apportées au festival ainsi que de la programmation 2010.

Voici la deuxième partie de cette entrevue.

Animation: Benoit Mercier, Yoann-Karl Whissell
Caméraman: Louis-Éric Gagnon
Monteur: Louis-Éric Gagnon

Festival Fantasia 2010 – Jour 3 – Alexandre Duguay

Fantasia ce n’est pas seulement des projections de films, mais aussi de belles rencontres avec des gens passionnés par un cinéma différent.

Je suis tombé à ma troisième journée au festival sur Alexandre Duguay, rédacteur en chef de Sinitreblogzine.com, un site québécois dédié à la culture de l’horreur et au fantastique.

J’en ai profité pour lui demander ses impressions à chaud immédiatement après notre visionnement du film The Life and Death of a Porno Gang.

Alexandre était de passage à notre émission de radio du 3 mai 2010. Vous pouvez écouter l’épisode en question à l’adresse suivante: https://www.mysterieuxetonnants.com/?p=4705

– Benoit Mercier

Épisode 18 première partie – Les Mystérieux étonnants (édition WebTV)

Cette semaine, Les Mystérieux étonnants ont rencontré Simon Laperrière et Nicholas Archambault, programmateurs pour le festival Fantasia, afin discuter des nouveautés apportées au festival ainsi que de la programmation 2010

Consultez le site internet du festival :

http://www.festivalfantasia.com/

La suite de l’entrevue bientôt en ligne.

Animation: Benoit Mercier, Yoann-Karl Whissell
Caméraman: Louis-Éric Gagnon
Monteur: Louis-Éric Gagnon

Festival Fantasia 2010 – Jour 2 J’ai rencontré Rubber

Ce matin, après plusieurs jours d’absence de sur l’internet, je retrouve enfin accès au reste de la planète, juste à temps pour le festival Fantasia.

Quel est le lien entre Fantasia et internet, vous vous demandez? Peut-être que certains d’entre vous suivaient ce site à l’époque, mais l’an dernier, je me suis amusé à couvrir le festival Fantasia d’une manière plutôt inusitée et j’ai décidé de répéter l’expérience cette année.

Par le biais de petites capsules vidéo et de billets écrits, vous pourrez découvrir ce qui se trame dans les dessous de ce festival.

Je vous présente également les personnalités, artisans et gens qui gravitent autour de l’organisation. Le tout se présente sans prétention comme un petit carnet de bord personnel de mon quotidien.

– Benoit Mercier

Fantasia est dans 3 semaines!!!

Afin de rejoindre plus rapidement et efficacement sa communauté en ligne, les organisateurs du Festival Fantasia ont ouvert aujourd’hui une nouvelle page Facebook, passant ainsi d’un groupe à une page de fans.

La page existe depuis un peu plus de trois heures et compte déjà plus de 300 membres.

Le festival aura lieu cette année du 8 au 28 juillet. Pour plus d’information, visitez le site officiel, www.fantasiafest.com

La programmation officielle sera dévoilée le 29 juin prochain à la cinémathèque québécoise dès 11 h.

Cliquez ici pour devenir fan de l’un des festivals de films les plus importants à Montréal.

– Benoit Mercier