Fantasia 2012 : le cinéma de genre à son comble

La 16e édition du festival international de films Fantasia prendra son envol le jeudi 19 juillet prochain, et ce, jusqu’au 9 août. Pendant cette période, de nouvelles œuvres formidables de maîtres tels que William Friedkin, Takashi Miike, Quentin Dupieux, Harmony Korine, Bill Plympton et Noboru Iguchi seront projetés au grand plaisir des cinéphiles friands de cinéma de genre.

Lors de cet événement plus de 125 réalisateurs, producteurs et acteurs provenant des quatre coins du monde seront présents pour présenter leurs films, dont plusieurs gros noms de la pop culture tels que Mark Hamill (Star Wars), Tony Todd (Candyman), Michael Bienh (Aliens, The Terminator) et Casper Van Dien (Starship Troopers).

Comme toutes les années, le cinéma asiatique occupe une place prépondérante, dont une part importante proviendra des Philippines, dont le cinéma est en pleine renaissance. Le cinéma occidental n’est pas en reste pour autant avec des films provenant de l’Australie, des Pays-Bas, des États-Unis… et de la Scandinavie. En fait, il y sera présenté plus de 160 films provenant de plusieurs dizaines de pays.

En cette 16e édition, de nouvelles sections s’ajoutent à l’importante offre de ce festival, dont Axis, qui est consacré au cinéma d’animation international et qui rivalise avec le prestigieux Festival d’Annecy et qui salue les talentueux artistes qui continuent de créer de nouveaux mondes plan par plan. Et d’autres reviennent encore plus fortes dont Documentaries From the Edge, Camera Lucida (où les dix œuvres sélectionnées portent un regard sur le film de genre, puis le détruit pour mieux le reconstruire) et la quatrième édition du Fantastique week-end du court-métrage québécois.

Soulignons que le Jury Compétition long-métrage sera présidé par le cinéaste québécois Gabriel Pelletier (Karmina, La peur de l’eau) et secondé par Jay Baruchel, Michael Bienh, Sylvain Krief (musicien de jazz qui a accompagné certains des plus grands artistes et un très grand cinéphile de genre fantastique) et par la critique de cinéma Maggie Lee (Variety).

C’est le film japonais For Love’s Sake, réalisé par Takashi Miike, qui ouvrira le festival. Il s’agit d’une adaptation du manga Ai To Makoto qui raconte l’histoire d’amour entre une jeune femme riche et bien élevée et un voyou plus que fauché.

Finalement, le film de clôture sera rien de moins que PARANORMAN, un film de stop-motion 3D provenant du studio d’animation LAIKA qui avait offert auparavant Coraline. Notons que ce film raconte l’histoire d’une ville assiégée par les zombies; Norman, un jeune garçon incompris qui a le don de parler aux morts, les combattra tout comme des fantômes, des sorcières et, pire encore, des adultes [!]

  

Voyez une sélection de quelques-uns des films à voir, après le saut.

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Les Trailers Park Boys de retour sur Showcase

C’est la veille de mon départ pour les maritimes et ceux qui me connaissent ne seront pas surpris de ma visite sur les lieux de tournage de la série Trailer Park Boys, Sunnyvale.

Après 7 saisons et 2 longs métrages, Wells, Smith et Tremblay ne sont pas au chômage. En novembre prochain, la station Showcase dffusera une série de 6 épisodes intitulé The Drunk and On Drugs Happy Fun Time Hour dans une formule qui a fait le succès du trio : le mocumentaire.

L’histoire est inspiré de l’interaction, hors-plateau, des acteurs et du public ne pouvant faire distance et offrant constamment drogue et alcool. Mike Smith, qui jouait Bubulle, décrit la série comme « Curb your enthusiasm après que la tête ait été fracassé par un marteau et nourrit de force par du fort et de la drogue. Belle synthèse.

Les Halifaxois seront rejoint par le « couple gai de superviseurs » et vieux complices John Dunsworth et Pat Roach. Ils seront joint par James Lifeson de Rush et Jay Baruchel. Un cameo de Jason Mewes avec ça?

Anecdote : ma passion pour TPB a même contaminé le Café Chaos où les employés abusent de l’expression « Plus. T’as suce plus » du gardien Donny, dont la voix québécoise est Jacques « Esco » Lussier.

– Ricky-Eric Gagnon

Pourquoi aimer le Canada?

Dans la même veine que l’article de Laure Anne Lafrenière, voici des raisons pour apprécier le Canada.

Peut-être même vous irez un jour fêter le Canada Day à Ottawa. Pourquoi? Parce que la concentration de rousses aux gros seins est la plus élevé de ce côté-ci de l’Atlantique.

1. Trailer Park Boys (Halifax, Nouvelle-Écosse)

Bien avant les Bougons, les trois vauriens des Maritimes se sont établis comme référence du trailer-trash. Avec 7 saisons et deux films, ils sont devenus un incontournable de la culture canadienne. Si vous passez par Halifax, il faut aller au Bubble’s Mansion.

2. Jay Baruchel (né à Ottawa, Ontario, grandit à Montréal, Québec)

Montréalais d’adoption, Baruchel est la nouvelle sensation d’Hollywood. Malgré tout, il a son coeur collé sur la ville aux 100 clochers et est revenu faire Le Trotsky de Kevin Tierney.

3. Alanis Morissette (Ottawa, Ontario)

Belle, talentueuse et ingénue, Alanis est ce qu’il y a de mieux de l’époque post-grunge. C’est elle Dieu.

4. Rush (Toronto, Canada)

Ils seront au Festival d’été de Québec le 15 juillet et un documentaire vient de sortir en salle par Scot McFadyen et Sam Dunn qui nous ont donné Metal: A Headbanger’s Journey.

5. Bret « The Hitman » Hart (Calgary, Alberta)

L’ex-champion du monde de lutte a influencé son milieu en présentant une lutte plus technique et a démontré qu’il n’est pas nécessaire d’être une brute stéroïdée pour fun un bon show.

6. Seth Rogen (Vancouver, BC)

Rien à dire de plus, il a sûrement influencé le choix de sa ville pour obtenir les derniers Jeux Olympiques.

Bon Canada.

– Canada-Eric Gagnon

Snoop Dogg à la Mos Eisely Cantina

Qu’ont en commun Snoop Dogg, Daft Punk, David Beckham, Jay Baruchel, l’un des membres fondateurs d’Oasis, la FIFA World Cup, et Star Wars ?

Ils ont tous apparu ensemble dans The Mos Eisely Cantina pour une publicité d’Adidas qui n’a techniquement absolument rien en envier à « The Special Edition », au contraire!

Cette fois-ci, Greedo ne tire vraiment pas le premier.

– Benoit Mercier