De l’Éthiopie à la Norvège, en passant par Israël, la Corée du Sud, une trentaine d’autres pays et, bien sûr, notre belle province, le festival Fantasia se surpasse une dix-neuvième fois dans le partage de son amour inconditionnel et fort communicatif du septième art international et dans la célébration de la diversité des extrêmes. Pour reprendre un slogan fort connu, disons qu’on est ici en présence de l’United Colors of Fantasia et que c’est FANTASTIQUE.
Ce festival légèrement déjanté promet de nous projeter encore cette année hors des sentiers battus d’Hollywood, loin des œuvres édulcorées et aseptisées, pour nous entraîner dans un environnement où l’audace y règne en roi et maître. Comme Christophe Colomb et l’équipage de ses caravelles, un nouveau monde s’offre à nous, et ce, à chaque film projeté. Bien sûr, pour confirmer la règle, il y a quelques exceptions telles qu’Ant-Man et la présence en chair et en os de Kevin Bacon (mais pour Cop Car, un film indépendant fort prometteur).
C’est du mardi 14 juillet au mardi 4 août, principalement dans son quartier général habituel qu’est l’université Concordia, que se déroulera cette édition qui met en vedette plus de 400 films (soit exactement 135 longs métrages et tout près de 300 courts-métrages). Avec autant d’œuvres de qualité, il est bien difficile de présenter le tout en un court billet de blogue, même en une seule conférence de presse (qui a eu lieu aujourd’hui même en matinée).
Mais, n’est-ce pas qu’une grande partie du plaisir de Fantasia réside à feuilleter le programme officiel et y lire les textes de présentations toujours judicieusement écrits? À construire son propre Fantasia? (Saluons que cette année, ils semblent un peu plus courts et concis, ce qui laisse plus de place aux images du film.)
Mais, comment passer sous silence la projection de Turbo Kid (de nos amis de Roadkill Superstar); la mégaproduction japonaise Attack On Titan (l’adaptation du manga qui clôture le festival), le documentaire The Visit (qui parle de ce qui arriverait si un extraterrestre visitait la Terre); le film d’horreur israélien Jeruzalem (qui s’inspire de la religion juive), le film produit avec moins de 200 $ Who Killed Captain Alex?: Uganda’s First Action Movie, les scènes d’action invraisemblables de l’œuvre bollywoodienne Singham Returns? Etc.? Etc.? Etc.?
Notons enfin que c’est le véritable passionné du cinéma de genre Sébastien Diaz qui agit comme porte-parole. Lors de la conférence de presse, il a déclaré que malgré qu’il soit allé dans tous les grands festivals du monde, Fantasia reste son préféré dû par l’ambiance survoltée qui règne en salle et les découvertes obscures qu’on y fait.
Et que, pour plus d’informations, vous pouvez suivre directement le festival via sa page Facebook, son compte Twitter, son compte Instagram et, bien sûr, son site web.
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Tant à notre émission en baladodiffusion qu’ici sur notre blogue, on se fera un plaisir de couvrir le festival de long et en large. D’ici-là, d’ici à ce que nos rêves de cinéphiles se concrétisent sous les cieux de Fantasia, on se fait des ‘’réserves de sommeil’’. Et vous?
– ‘xim Sauriol