Cette semaine, Gautier nous parle de « Millennia », un jeu vidéo de « Paradox Interactive » dans la veine de la franchise « Civilization ». Laurent nous apprend le décès du bédéiste canadien Joe Matt, la mise en place d’un marathon « Mad Max » dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma et de l’adaptation au petit écran de « Les ananas de la colère » de Cathon. Benoit de son côté revient sur les annonces concernant un nouveau livre de « Alien », du film de « Murder She Wrote » et du raconte ce qu’il y a de nouveau dans l’univers de « Star Wars ».
En dernière partie d’émission, nous discutons de « Do A Powerbomb » de Daniel Warren Johnson et Mike Spicer publié chez « Image Comics ».
Hugh Jackman était un invité spécial à l’épisode du 28 avril 2014 de RAW,l’émission de lutte professionnelle de la WWE, quand il a soudainement été interrompu par « Magneto »…
En 1985, après une soirée de lutte de la WWF (qui est devenue depuis la WWE) au Madison Square Garden de New York, le légendaire Andy Warhol s’est exclamé, lors d’une brève entrevue donnée backstage, que c’était la chose la plus excitante qu’il avait vu de toute sa vie! Voici la preuve :
Il n’y a pas si longtemps que ça, nous vous avions concocté ici même une émission pas piquée des vers sur la vénérable tradition des horror show hosts, ces individus qui bonimentent des vieux films d’horreur à la télé (cliquer ici pour l’écouter: Notre émission du 27 octobre:Les Horror Show Hosts, une tradition américaine).
Nous y faisions l’évidente constatation que le monde de la lutte contemporaine doit beaucoup à ces individus. Avec ses managers sinistres et caquetants, ses lutteurs souvent monstrueux et ses costumes flamboyant, la lutte a autant (sinon plus) à voir avec le théâtre athlétique que le sport. Le ring restera à jamais un espace mythologique où sont mises en scène des confrontations légendaires, où sont susurrés les échos séculaires des batailles de Gilgamesh et Hercules. Y’a du monde bien plus intelligents que moi qui échafaudent des théories sur le sujet dans les internets, vous pouvez me croire. Marc Cassivi entre autre.
Il fallait bien qu’un jour, quelqu’un prenne l’idée au pied de la lettre.
Fantasme absolu de geek,Monster Brawl est con et beau comme la lune, cette magnifique lune de carton deux fois trop grosse que l’on voit dans les films de la Universal. Il offre une généreuse dose de ces fantaisies masturbatoires qui traversent les conversations de geeks: qui gagneraient le combat entre Tarzan et Mowgli, entre King Kong et le Stay Puft marshmallow man, Inspecteur Gadget et Robocop, le Blob et Barbapapa? Vous savez, on trouve même un jeu de combat amateur, Terrordrome, où l’on peut mener des batailles à mort avec les grands slashers du cinéma! Oui oui!
Pour moi, de même qu’une généreuse quantité de mes semblables, ses conversations peuvent prendre des proportions épiques. C’est hautement constructif! Logique que les monstres classiques de la Universal fassent souvent partis de nos élucubration hypothétiques.
D’accord, ces créatures se sont déjà affrontées mais goddamnit elles ne se sont jamais vraiment cognées dessus à grands coups de savates et ça, tout le monde veut le voir non?
En ce sens, Il est indéniable que le réalisateur canadien Jessy T. Cook est un philosophe geek de la plus haute distinction.
Un ring au centre d’un cimetière maudit avec des vieilles pierres tombales et un lugubre gardien…la totale. Deux commentateurs de lutte, un blasé (David Foley, au sommet de sa forme) l’autre hystérique (Art Hindle, magnifique). Jimmy Hart et son fidèle mégaphone, pour ajouter un monstre classique de plus. Les grandes créatures de la Universal et quelques unes plus modernes (un zombie et un monstre des marais) vont s’affronter. Comment et pourquoi se retrouveront-ils sur le ring ensemble? On s’en contrefout. Mais attention! Monster Brawl n’est pas un film. C’est un gala de lutte. C’est même la répétition sentencieuse de sa structure formatée qui le rend hilarant et qui le rendra absolument insupportable pour certain.
Vous aurez droit aux statistiques complètes des monstres, à leur origine et leurs attaques de prédilections. Des commentaires animés et hilarants pendant les combats, des cartes de présentations, les monstres qui se font des speachs de confrontation, des combats éliminatoires, des logos et des managers. Il a même deux divisions: Monsters and Undead. Si la sorcière a plus d’un tour dans son sac, le monstre des marais est toxique. Le loup-garou est plus puissant les soirs de pleine lune et la momie peut t’étrangler avec ses bandelettes. Je mouille mes culottes de bonheur. Oh regardez! Le loup Garou hurle à la lune de la troisième corde! Le cyclope tire des rayons avec son œil!! J’ai envie de pleurer.
Monster Brawl est à la fois aussi cheap qu’un film d’Al Adamson et un gala de lutte de sous-sol d’église. Les designs des monstres, kitsch à souhait, sont particulièrement réussis (Frankenstein et le Loup-garou sont magnifiques, les interprètes ne donnent pas leur place non plus). Si les combats manquent parfois quelque peu de dynamisme et (ahum) de technique, c’est tout ce qui empêche Monster Brawl de devenir un film hautement culte. Le temps de quelques confrontations, l’esprit des horror show host vient valser avec celui des managers de lutte dans un décors en gyproc. Vous ne voulez pas manquez ça. À ce titre, je suggère aux curieux d’aller lire ici même la critique élogieuse de Marc Cassivi qui corrobore mes opinions sur le génie irrévérencieux de ce film. C’est un rendez-vous! Si Satan le veux!
Un saut de l’ange vers le haut: des chérubins éblouis vont recevoir le Vertical supplex de leur vie éternelle. Dieu a créé le monde pour que son fils, un des plus importants de la création, règne en maître: Macho man Randy Savage, un homme parmi les mauviettes, passe au ring céleste rejoindre son manager, l’Unique.
(Par ailleurs, depuis que j’ai écris ce papier voilà quelques jours, cette illustration qui a lu dans mes désirs est apparue par magie sur les Internets!)
Je n’ai jamais été le plus grand fanatique de lutte du monde mais comme tout les jeunes geeks du monde, je m’en suis déjà mis jusque là, comme le disait Dalida. La lutte durant les années 80, c’est là que la démesure orgiaque de ce sport théâtral m’a saisi par le cœur.
Randy Savage me foutait les jetons. Je le détestais et je le trouvais ridicule et magnifique à la fois. Pour moi, c’était comme un Liberace qui ne joue pas de piano, avec des testicules de boeufs…qui casse des yeules. Quel spectacle donnait ce salopard, en dehors du ring comme dedans (quoiqu’il était toujours plus dangereux dehors) C’est grâce au showmanship de Randall Mario Poffo que j’ai un jour compris à quoi servait la lutte: ce n’est rien de moins que du théâtre athlétique où les hommes deviennent, l’espace d’un combat, des héros de mythologie…pour raviver les passions ancestrales du peuple. Ils sont les acteurs de la plus vieille pièce de théâtre du monde. C’est une lourde et vénérable tâche que Macho Man a remplie avec un brio hors du commun, pour notre plus grand plaisir à tous.
Aujourd’hui Macho man passe à la légende et là où il va, il aura déjà plusieurs milliers de fans qui attendent patiemment deux mots de sa bouche:
La deuxième saison de NXT vient de terminé et a couronné Kaval (Brandon Silvestry) comme grand champion et se mérite un combat de championnat dans un événement à la carte de la WWE.
Silvestry, luttant auparavant sous le nom Low Ki, est un vieux routier de la lutte professionnelle cumulant une douzaine d’années d’expérience ainsi qu’une trentaine de titres d’à travers le monde. Son style ressemble à celui de Daniel Bryan: expérimenté, agile, technique et avec beaucoup de coeur. On a eu même le chance de les voir jumelés en équipe lors de la 900ième épisode de Raw.
Kaval, qui était jumelé avec les championnes féminines Layla El et Michelle McCool, a offert une performance dans le ring et au micro pratiquement impeccable, malgré une fiche victoire/défaite peu reluisante.
Une autre belle surprise de la saison 2 de NXT est le changement de couleur du commentateur Micheal Cole qui graduellement, devient heel. Cole manquait d’impact lors des dernières années et a commencé une guerre de mots avec Kaval et Daniel Bryan. Les huées du public en salle et les commentaires sur Internet se font sentir et démontrent l’efficacité de ce changement.
Dans la lutte professionnelle, comme dans les albums d’Avril Lavigne, nous ne sommes pas à l’abri du plagiat musical. Voici donc quelques exemples qui va vous faire sourire.
Il n’y a pas longtemps, je vous parlais d’auto-plagiat entre le thème de Razor Ramon et celui de « Stone Cold » Steve Austin au sein de la WWE. La ligue de Vince McMahon semble s’avoir fait la main avec D-Genenration X qui ressemble étrangement à Killing in the name de Rage against the machine et l’équipe FBI exprime leur virilité italienne avec un rip-off de No sleep ’til Brooklyndes Beasties Boys.
À l’époque où il luttait pour la TNA, Christian aurait pu être membre d’Evanescence avec la toune My last breath. Dans la même compagnie, l’équipe Phi Delta Slam fait leur entrée sur un simulacre de Basket Casede Green Day.
On vient d’apprendre par le biais de WWE.com que Luna Vachon, Gertrude Vachon de son vrai nom, est décédée à l’âge de 48 ans dans la maison de sa mère.
Fille adoptive de Paul « Butcher » Vachon et nièce de Vivian et Maurice « Mad Dog » Vachon, Luna a eu une carrière phénoménale dans la WWE, la ECW et la WCW. Reconnue pour son look punk et son air intimidant, Vachon a managé des lutteurs aussi colorés qu’elle tels que Scott « Bam Bam » Bigelow, Dustin « Goldust' » Runnels et David « Gangrel » Heath, avec qui elle a été mariée.
Elle a cumulé 6 titres féminins et a été honorée par le Cauliflower Alley Club en 2009.
Elle laisse dans le deuil ses deux fils ainsi que deux petits-enfants.
Le mois d’août nous offre beaucoup de belles surprises dans le milieu de la lutte professionnelle. D’abord, la semaine dernière, TNA présentait Hardcore Justice avec les légendes de la défunte ECW. Une déclaration de guerre très claire envers la WWE.
En réponse, Summerslam nous a offert une belle surprise. Dans le cadre du match opposant les NEXUS (les participants de la première saison de NXT) aux stars de la WWE. Jusqu’au dernier moment, il manquait un lutteur à l’équipe de John Cena. Qui a comblé le vide? Daniel Bryan (Brian Danielson) qui a été réengagé.
En juin dernier, Bryan a été congédié pour des actions jugées trop violente pour le mandat télévisuel de la WWE. Je mets en contexte. Dans l’optique de promouvoir les NEXUS, les 8 jeunes lutteurs ont littéralement démoli l’arène et attaqué tout ceux qui s’y trouvaient. Une de scène les plus crues et cathartiques des dernières années. Durant la mise en scène, Bryan a étranglé sauvagement l’annonceur Justin Roberts avec sa cravate et craché sur John Cena. Renvoi.
Anecdote : lors de son retour sur la scène indépendante, le public lançait des cravates en guise des moqueries.
Enfin, Bryan amène un vent de fraicheur et de l’intensité à la WWE qui avait des lacunes dans le domaine. Je souhaite la fin de l’époque PG.
Le mois de septembre s’avère intéressant : ROH fait un événement, la TNA présente No Surrender avec ses lutteurs originals et la WWE nous offre Night of the champions. Finalement, la TOW organise un événement à Montréal où il y aura un hommage à Paul Leduc.
C’est bientôt le retour en classe et je me suis demandé ce qu’auraient fait certains lutteurs s’ils n’avaient pas eu l’opportunité de performer dans les ligues majeures.
Les talents de communicateurs sont un atout dans le monde de la lutte professionnelle tel que le démontre Kofi Kingston (Kofi Sarkodie-Mensah) qui a fait ses études au Boston College.
Edge (Adam Copeland) aurait pu faire partie de la version radiophonique des Mystérieux étonnants, car il est formé en diffusion radio du Humber College de Toronto.
De son côté, Christopher Nowinski est un bachelier en sociologie d’Harvard qui, entre deux clés de bras, peut discuter de Durkheim et de l’école de Chicago. Malheureusement, sa carrière s’est terminer hâtivement par une commotion cérébrale. Il consacre maintenant sa carrière à l’étude des commotions dans le sport professionnel.
Finalement, la WWE, une compagnie impliquée socialement, croit en l’éducation en faisant des tournées des écoles et fait la promotion des institutions où ses vedettes ont étudié comme en fait foi cet article.
Il y a quelques mois, je vous ai parlé deBotchamania, une compilation des meilleurs pires moments de la lutte professionnelle. Le créateur de ces capsules d’une dizaine de minutes, le Britannique Maffew, vient tout juste d’en publier quatre.
Vous pouvez y voir des moments hilarants comme la blessure de Randy Orton à cause de son intensité dans Botchamania 137 et un problème technique avec Jim Ross dans Botchamania 138 (vers 2 minutes).
Dans ma lancée d’article faisant le pont entre la lutte et les comics, je vous fait part d’une entrevue que CM Punk (Phillip Brooks) a accordée à Marvel.com.
Il raconte que sa passion pour les comics a débuté lorsqu’il s’est mis à lire G.I. Joe de Larry Hama et que le premier emploi qu’il a occupé de commis dans une librairie spécialisée.
Il nous parle aussi de son personnage préféré, le Punisher, et de celui qu’il déteste, Captain America. Le fait qu’il s’est enjecté un serum pour acquérir ses pouvoirs va à l’encontre de son mode de vie, le straight-edge.
Il explique aussi que les jeunes s’identifient à son adversaire actuel, Rey Mysterio, qu’il considère comme une version lutteur de Spider-Man. En contrepartie, il se compare à Doctor Doom.
Il termine en donnant quelques conseils straight-edge aux superhéros : Wolverine devrait cesser de fumer, Nick Fury devrait lâcher son cigare et il prendrait un malin plaisir à battre Captain America.
Un long article intéressant que vous pouvez lire ICI
La WWE, en collaboration avec Titan Publishing, a sorti le premier numéro de WWE Heroes. Les scénarios sont écrit par Keith Champagne (World War III, Countdown : Arena) et dessinés par Andy Smith.
J’ai toujours trouvé intéressant de faire un parallèle entre les comics et le monde de la lutte. Les lutteurs sont des superhéros grandeur nature qui face à un combat du bien contre le mal et d’autres conflits basés sur la loyauté et l’honneur.
En voyant les premières pages, on ne peut s’empêcher d’avoir un sourire en coin. Sur la couverture, il y a Undertaker, Triple H et John « Superman » Cena qui se battent contre des zombies et des hommes-léopards. Les dessins manquent de profondeur et les mouvements sont faux comme un film d’action philippin.
Du point de vue du scénario, quand on se met à comparer Excalibur à une chaise en aluminium, je dépose ma toast confiture-beurre d’arachide pour bien me frotter les yeux.
Est-ce que la WWE aurait sauté le requin? Non. Je crois plutôt qu’elle a sauté d’une échelle pour assommer le %*$& de requin avec une chaise.
Mon monde de la lutte et du comic est commutatif. En voici quelques exemples:
– Jerry « The King » Lawler a récemment dessiné la couverture d’une épisode du Green Hornet écrite par Kevin Smith ;
– Shelton Benjamin est un dessinateur accompli et a déjà considéré faire carrière dans le domaine ;
– Raven (Scott Levy) a dessiné une réédition d’une histoire de Spider-Man où il affronte Crusher Hogan pour tester ses pouvoirs ;
– « Macho Man » Randy Savage jouait Bonesaw McGraw dans le premier film de la série Spider-Man.
Samedi soir, en prenant une bière avec Steve du Michigan, j’ai appris que Christopher Klucsaritis était décédé à l’âge de 40 ans d’un probable suicide dans son appartement de Sunnyside, son quartier de naissance.
Klucsaritis était physiothérapeute, diplômé de l’Université de Buffalo, avant de commencer sa carrière de lutteur. En 1997, il est entré dans les ligues majeures au sein de la WCW avec le personnage de Mortis, une reprise de Reptile dans Mortal Kombat.
Il a ensuite laissé tomber ce personnage pour rejoindre Raven (Scott Levy) et sa couvée (The Flock), un groupe de lutteur grunge et ostracisé. Lors de la dissolution du groupe, il a formé la Triade du New Jersey avec feu Bam Bam Bigelow (Scott Bigelow) et Diamond Dallas Page (Page Falkinburg). Suite à plusieurs tumultes, il a entretenu une longue rivalité avec Page.
Il a ensuite brièvement travaillé pour la WWE, lorsqu’elle a acheté la WCW. Il est devenu un lutteur de troisième plan et son intérêt pour le milieu s’est amoindri.
Vers 2004, les blessures ont ralenti sa carrière à un tel point qu’il a pris une retraite prématurée.
Il était un des rare lutteur à s’être déclaré homosexuel.
Sa mort s’ajoute à une longue liste des lutteurs professionnels décédés prématuremment, vers l’âge de 40 ans, pour cause d’overdose, de défaillance cardiaque ou de suicide.
70 000 spectateurs dans le milieu de l’Arizona, 10 match, 3 ceintures en jeu, des kilos de feu d’artifice. Dimanche dernier, c’était Wrestlemania.
Nous nous sommes retrouvé dans un loft de la rue Mont-Royal pour écouter cet événement disponible via Internet pour la « modique » somme de 55$. Quelle bonne idée, mais est-ce qu’on savait qu’il est pratiquement impossible de se connecter avec un Mac? Non. Alors, on s’est mis à surfer les P2P, Justin, etc. Tanné de jongler, nous avons cessé de regarder après 5 matchs. Je viens de regarder les 5 autres et voici mon analyse.
En pré-événement, il y a eu une bataille royal pour faire plaisir à Israël. C’est l’étoile montante Yoshi Tatsu fut le vainqueur.
Premier match de la soirée Big Show et The Miz contre John Morrison et R-Truth pour le titre par équipe. Big Show a lutté intelligemment tandis que les autres ont montré qu’ils avaient du coeur au ventre.
Ensuite, le match entre Randy Orton, Cody Rhodes et Ted DiBiase. Remarque de Benoit : « Cody porte le tri-force sur ses bottes ». Remarque de David : « Ha! C’est Ted DiBiase, le Marine 2 ». Un match dominé par Orton qui a été impitoyable et sans merci. Le public semblait s’en réjouir : serait-ce la fin de l’ère de la lutte familiale?
S’il n’y a qu’un seul match à voir lors de cet événement : Money in the bank. Simplement wow. Les 10 lutteurs nous ont offert un match sans temps mort où chacun à eu sa place. Moment intéressant : l’utilisation innovatrice de l’échelle par Kofi Kingston. Moment d’interrogation : Jack Swagger, gagnant? Vraiment? Quatre étoiles et demie sur cinq.
Nous avons eu un bref arrêt lorsqu’ils nous ont montré les nouveaux intronisés au Temple de la Rénommée. Ted DiBiase et Antonio Inoki, la classe. Quand Howard Finkle a annoncé Mad Dog Vachon, les cris se sont fait entendre dans le loft. Un brin de fierté.
Shaemus contre Triple H est un match transitoire qui aurait gagné à être plus agressif. Point.
Rey Mysterio a affronté le straightedge CM Punk. Les deux pugilistes sont reconnus pour leur agilité et ils ont démontré leur talent dans un match court, vivant et efficace. Il devrait y avoir une suite à cette rivalité.
Bret Hart contre Vince McMahon : 13 ans d’attente et la famille Hart s’est payé un party. Le ring était entouré des membres de la famille Hart qui étaient présents pour l’intronisation du patriache, feu Stu Hart. Tout le monde a mis la main sur McMahon qui s’est prêté volontiers au jeu de la vengeance. Un match techniquement peu intéressant, mais satisfaisant dans l’optique où on ferme un grand chapitre.
À partir de ce moment, la vidéo était intermittente et on a décidé d’écouter des vieux clips de lutte. Voici la suite que j’ai vu en solo.
Edge contre Jericho pour le titre des poids lourds. Un match long à démarrer, mais qui nous a réservé des surprises. Les deux lutteurs étaient en feu et voulaient démontrer qu’ils ont leur place comme tête d’affiche. En prime, ils étaient à deux doigts de briser la table des commentateurs mexicains.
Cena contre Batista était un match correct. John Cena, qui est supposé être favori du public, s’est fait accueillir dans un mélange d’applaudissements et de huées. Quand la WWE va comprendre que Superman est mort?
Il n’est pas fréquent qu’un match sans championnat soit la tête d’affiche de Wrestlemania. Le combat entre Shawn Michaels et The Undertaker n’a pas déçu. En entrant dans le ring, le regard profond de Shawn Michaels en disant long. Underaker, fidèle à lui même, a fait son entrée théâtrale et lugubre. Aucun temps mort, Hickenbottom et Calaway se sont donnés comme si c’était leur dernier match… et c’était le cas. Les deux athlètes ne semblaient qu’avoir 20 ans. Ceux qui ont vu le match se rappelle de la mise en scène du dernier acte de ce combat.
Au début de l’article, j’ai dit que j’ai payé 55$ pour un événement qu’on ne peut visionner avec un Mac. C’est une chose qui devrait être améliorée. Je peux vous dire que le service à la clientèle de la WWE est hautement efficace, car j’ai été remboursé rapidement. Un modèle à suivre.