Lutte et Comic Book : même mythologie

Contrairement à mes collques des Mystérieux étonnants qui ont bâti leur univers autour de DC et Marvel, j’ai bâti le mien autour de la WWF (devenue WWE) et de la NWA et plus tard, la WCW et le ECW.

Afin de faire un parrallèle entre c’est deux geekverses, je fais aujourd’hui un exercice de style en comparant la psychologie des Superstars de la lutte à celle des superhéros. Personnages, gimmick et spandex sont au centre du changement commercial amené par Vince McMahon, le Stan Lee du catch.

Le porte-étendard de la lutte est le légendaire Hulk Hogan (Terry Bollea). Il représentait la force pur et l’honneur comme Superman l’est. Le flambeau est porté maintenant par John Cena; ses détracteurs le surnomme ainsi, car ils le trouvent fade et prévisible.

Batman, un personnage sombre et vengeur, prend les traits du Undertaker (Mark Callaway) dans la WWE et de Sting (Steve Borden) dans la WCW et la TNA. Il faut noter que le personnage de Sting est aussi une reprise de The Crow.

Certains lutteurs reprennent pratiquement l’attirail comme Rey Mysterio (Oscar Guiterrez) en Spiderman et Gregory « The Hurricane » Helms qui est un fan incontesté du Green Lantern. D’autres lutteurs sont des superhéros en eux-même tel que l’Ultimate Warrior (Jim Hellwig), un combattant intergalactique se nourrissant d’énergie cosmique. He-Man sur l’acide.

Est-ce tous les héros canadiens se ressemblent? Sensiblement. Les techniciens Bret « The Hitman » Hart et Chris Benoit partagent le même esprit que Wolverine. Ils sont rangés du côté de la justice, mais vivent selon leurs propres valeurs et sont fidèles à leur idéaux. Le surnom de Benoit était The Rabid Wolverine.

Les lutteurs dont la psychologie de personnage est la plus riche sont souvent des tweeners. Ils balancent entre le bien et le mal et sont adorés du public malgré leur attitude et leur tactique déloyale. Les hommes riches attirent à la fois la hargne et le respect des gens : Le ladiesman et charismatique Ric Flair est une sorte de Tony Stark fourbe pendant Doctor Doom peut ressembler au millionnaire du ring, le mégalomane Ted DiBiase (le père, pas le fils؟).

De leur côté, l’impitoyable « Stone Cold » Steve Austin, la vipère Randy Orton et l’opportuniste et rusé Edge (Adam Copeland) sont respectivement Punisher, Venom et Gambit. Shawn Michaels, à la fois aimé et détesté est une jeune leader arrogant et douchy comme Cyclops. Finalement, Bullseye est autant  bagarreur, provocateur, intelligent et vif que Rowdy Roddy Piper (Roderick Toombs).

Les superhéroïnes trouvent aussi le compte: la neuvième merveille du monde Chyna (Joanie Laurer) symbolise le femme forte et libérée tout comme Wonder Woman. Catwoman pourrait être interprétée par l’acrobatique et énigmatique Lita (Amy Dumas).

Les géants ne sont pas mis de côté : André the Giant (André Roussimoff) et The Big Show (Paul Wight) s’apparente à Hulk tandis que Big Van Vader (Leon White), un lutteur endurant, énorme mais agile, est Juggernaut.

– Hitman-Eric Gagnon (Merci à Macho Man Benoit Mercier et Stone Cold Laure Anne Lafrenière)

En route vers Wrestlemania (Chapitre 16)

Voici les deux derniers chapitres qui fermeront le grand tome de la route vers Wrestlemania. Je vous présente la biographie des deux lutteurs qui s’affrontera dans un match qui sera, selon moi, le plus intéressant.

Avec The Undertaker, il est un des deux lutteurs participant à la première émission de Raw et qui est encore actif à la WWE. Commençons avec celui qui s’appelle « le briseur de coeur » et le Showstopper : Shawn Michaels.

Né Michael Shawn Hickenbottom. il a commencé sa carrière au sein de la WWE en équipe avec Marty Janetty, à la fin années 80. À la suite d’une mésentente scriptée, il s’est séparé pour faire une carrière en tant que détesté du public. C’est à cet époque qu’il est considéré comme un des lutteur les plus innovateur en prenant plusieurs risques et en démontrant son sens du spectacle.

Il fonde ensuite Degenaration-X, un groupe de lutteurs rebels. Il devient alors controversé en étant impliqué dans l’incendant du Madison Square Garden et dans la crosse de Montréal. Les Canadiens ne lui pardonneront jamais d’avoir participer à la traitrise envers Bret Hart et le hueront peu importe son alignement.

En 1998, il prend une retraite forcée due à des maux de dos. Il ouvre alors son académie de lutte d’où sont sorti Paul London et Brian Kendrick. Il revient 4 ans plus tard et son personnage de HBK laisse sa place à la vrai personnalité d’Hickenbottom.

Hickenbottom a redécouvert Dieu et les histoires l’implicant parlent souvent du fait qu’il est un mari et une père de famille qui doit subvenir aux besoins de sa femme et ses enfants. Il démontre un côté plus vulnérable, mais aussi une rage de vaincre et de se prouver comme s’il avait encore 20 ans. Cette situation l’a amené à lancer un défi au Undertaker: s’il ne peut le vaincre, il prendra sa retraite immédiatement.

Hickenbottom et Calaway se font vieux et ont cessé de prendre de grands risques. Cependant, ils sont toujours des athlètes en forme et ont le sens du spectacle. Ils sont à leur dernier mille et donneront tout ce qu’ils ont dans le coeur et dans la tête.