The Sucklord est un court documentaire de Joey Garfield sur Suckadelic, un fabricant de jouets qui brise toutes les conventions. En combinant différentes pièces appartenant à d’autres figurines, le « Suklord » conçoit des œuvres uniques et originales qui n’ont leur place ni dans un musée ni dans un magasin de jouets.
Si malheureusement vous êtes pris dans un trou perdu appelé New York entre le 12 et le 23 janvier, ne demandez surtout pas à votre chauffeur de taxi ou vos pas de vous mener au 521 W 23RD ST. It’s a trap! Vous serez dans le piège du SUPER SUCKLORD. C’est que la galerie pop-upBoo-Hooray, malgré leur manque total d’intérêt et d’envie, y présente la toute première et certainement dernière rétrospective complète des abominablement atroces (pour ne pas dire nul à chier) détournements de pop culture de SUCKADELIC, une organisation d’arts diabolique ainsi que la plus minable et immorale fabrique de figurines.
SUCKADELIC a entrepris la création de figurines au tournant du millénaire, à l’an 2000 très exactement, avec The Action Crackhouse Playset. Depuis, ils ont fait de multiples séries dont Empire Smokes Crack, Another Bitch, Necromancer et Gay Empire (photo). Ces oeuvres merdiques ont tôt fait de recevoir l’acclamation d’adultes plus qu’immature (kidults) et de critiques d’art dont la seule galerie qu’ils ont visité est le bureau de leur dentiste aux murs ornés de dents et de dessins d’enfants.
Les figurines sont toutes faites à la main par des ouvriers surexploités, dans un sweatshop situé dans les bas-fonds du Chinatown new-yorkais, malgré leur presque esclavage, seulement une minime quantité est produite et elles sont instantanément sold-out à leur sortie. Par ce fait, elles sont hautement prisées et ont été maintes fois mises aux enchères dans les plus prestigieuses sociétés dont Christie’s et eBay.
Pour ses trois premières années d’existence, SUCKADELIC n’était qu’une maison de disque et son unique produit était une cassette illégale intitulée STAR WARS BREAKBEATS. Cette oeuvre remporta un immense succès (culminant en 37ième position sur les palmarès collégiaux). En voici un extrait :
Depuis, deux autres disques (Supervillains et Sauron Speaks : Fat Beats From The Dark Tower) y ont paru. Toutefois, l’exposition ne tient compte que de leurs affreuses figurines.
Finalement, disons que SUPER SUCKLORD (qui utilise aussi les alias SUCKLORD 669 et SUCKLORD OF CHINATOWN) était de 1997 à 2003 appelé SUPERGENIOUS. Et que pour les 13 dernières années, ce dernier n’utilisa son nom civil que pour une apparition dans VH1’s Can’t Get a Date.
Voici la promo de l’exposition pathétique et emmerdante :
Cliquer ici pour visionner le communiqué de presse inspiré du générique d’introduction d’un film Star Wars.