Par un tranquille dimanche matin, j’ai eu l’occasion de rencontrer Baba Brinkman, le seul rappeur scientifique du monde qui est évalué par ses pairs (peer-reviewed). Entre des gorgées de cafés mi-sucrés, nous avons discuté de sa vie, mais surtout de son travail qu’il décrit comme étant sensibilisateur de conscience, provocateur et irrévérencieux. En fait, irrévérencieux est son mot préféré, puisque ça décrit tout ce qu’il fait.
La veille, il était à une levée de fonds rempli de docteurs et d’avocats dans la cinquantaine, il s’y présentait non seulement comme étant le fils de Joyce Murray (sa mère politicienne qui concourrait pour être chef du parti libéral du Canada), mais aussi comme un auteur de théâtre qui utilise le rap comme forme de vers. S’il avait plutôt été avec une bande de jeunes âgés de 17 ans, il aurait simplement dit qu’il est un rappeur. C’est ce qu’on appelle s’adapter à son environnement dans le plus pur esprit de la théorie de l’évolution de Charles Darwin (sur lequel il a créé un album complet dont fait partie la pièce Performance, Feedback, Revision).
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