The Wolfman, le plus récent film de loup garou hollywoodien, est comme ma vieille pantoufle: modèle standard, poilu, elle ne réinvente rien mais elle est donc agréable.
Réalisation de Joe Johnston, qui signera The First Avenger: Captain America et qui nous a donné des oeuvres aussi éparses que Honey I Shrunk the Kids, The Rocketeer, Jumanji et Jurassic Park 3, The Wolfman est un crashcourse en lycantropisme (terme exacte pour le phénomène du loup-garou) qui va intéresser ceux qui s’initient à l’univers de ce monstre.
Évoluant dans un décor victorien, Benicio Del Toro (qui a déjà un visage pour accueillir le maquillage de la bête) campe le rôle de Lawrence Talbot (le même personnage que dans The Wolfman de 1941, donc, vous comprendrez, ceci est un remake), qui regagne la maison familiale pour enquêter sur la mort suspecte de son frère. Dans la foulée de l’intrigue, il y aura des gypsy aux mauvais sorts, des villageois affolés, un patriarche Talbot (Anthony Hopkins), pas mal trop relaxe suite à la mort de son fils, une sublimissime veuve et un inspecteur de police de Londres (Hugo Weaving aka l’agent Smith dans The Matrix) qui va comprendre l’importance des balles d’argent.
Bref, une belle réécriture d’un classique, mais qui n’innove pas. Plutôt, il saigne. Vous aimez les têtes qui partent, la tendance actuelle de la torture graphique, les tripes et les empalements qu’ont ne voit pas venir? Ce film est vraiment pour vous.
Mais si vous voulez un film de loup-garou poétique et innovateur, je vous suggère d’écouter le podcast de l’émission Le 7e Antiquaire, qui traitre du cinéma de loup-garou et de son film le plus complet, In the Company of Wolves.