TALZ, vous avez dit TALZ?

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Il y a des informations qu’un geek doit posséder à tout prix s’il veut vivre en toute bonne conscience. Il n’est pas seulement question d’en savoir plus que tout le monde, avec cette attitude si effrayante et coercitive d’étaler le savoir qu’a l’intelligentsia geek, mais bel et bien d’être en harmonie avec soi-même quand vient le temps de se gaver à la moelle d’informations inutiles. C’est une activité assez zen quand on y pense, accumuler du savoir inutile et elle est nécessaire à la formation et au raffinement du comportement geek.

Exemple:

Récemment, Les Mystérieux étonnants uploadèrent ce charmant vidéo:

…accompagné de ce commentaire de Benoit: « J’avoue par contre que la bébite blanche, excusez-moi certains d’entre vous connaissent surement son nom, se dandine, elle a l’air assez chaudasse!
Effectivement, Benoit, je connais bien ces créatures. Elles sont fascinantes. J’en ai fait en quelque sorte une passion. On les nomme des TALZ. Pourquoi est-ce que ça m’intéresse et pourquoi continuer à lire mon billet merdique? Simplement pour cette raison: les Talz sont à Star Wars ce que les Irlandais sont à l’Europe…des leveux de coudes patentés. Les Talzs ont une prédispositions à l’alcoolisme.

On se souviendra de ce sale ivrogne dans la cantine de Mos Eisley, Muftak, qui se tripotait allègrement la lunule:

Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de grand Talz, non monsieur…y’en a même eu un important, un jedi, mort au combat durant la guerre des Clones, le grand Foul Moudama. Dans le sublime dessin animé de Genndy Tartatovsky (probablement le meilleur Star Wars de toute la nouvelle trilogie), le créateur de Samurai Jack a créé ce personnage dont la référence est subtile mais efficace, fidèle à son obsession pour la culture japonaise:

Foul Moudama est le Zatoichi de l’univers de Star Wars: un peu grassouillet, les yeux noirs, paternel au possible, alcoolo comme tous les Talzs et une technique de combat au sabre assez familière, la lame inversée:




Eh bien voilà…vous voilà maintenant riche d’un savoir superflu mais Ô combien stimulant. Le geek se rapproche de l’harmonie en amassant ce genre de truc, c’est bien connu. Ce savoir était en train de me tuer et personne d’autre que moi ne connaissait la terrible vérité. Bon allez…faut qu’j’y aille…


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