Transformers 2: Revenge of the fallen… trop de morceaux de robot!

J’ai toujours aimé les Transformers. Même si je suis trop jeune pour avoir connu la première génération de jouets et dessins animés. Quoi de plus génial que des voitures, des tanks, des grues et des dix roues qui se transforment en robots géants qui se battent? Un jouet génial de la ligne Hasbro et des dérivés dans les médias avec des chansons-thème vraiment mémorables. Le premier film, paru en 2007, était un blockbuster pop-corn, très Michael Bay-esque, bien réalisé au niveau de l’image, mais dont le scénario (et les placements de produits) tendait à être moyens.

Le premier épisode étant correct, le second ne devrait pas être si mal, de toute façon? Que nenni, à mon avis. Un scénario pourtant écrit, en autre, par Alex Kurtzman et Roberto Orci, les scripteurs derrière le dernier film de Star Trek, qui est excellent. Ici, ils signent une œuvre dont l’histoire est d’un complexité telle que mes camarades ont, comme moi, perdu rapidement le fil. Bref, je n’ai rien compris, du moins, pas intégralement. Un critique de cinéma, rapporté sur Rotten Tomatoes, n’y va pas de main morte: «Le seul film anglophone qui requiert des sous-titre pour le comprendre». Ouch, et il n’y a même pas Marlon Brando dedans!

Si le film est techniquement bien exécuté, je dois toutefois mettre un bémol: les robots, aussi géniaux et beaux qu’ils soient, sont tellement complexes que je suis incapable de savoir qui se bat avec qui, mise à part quand Optimus Prime ou Bumblebee se battent, parce que qu’ils sont colorés. Donc, trop de morceaux de robots. Je dis bravo au travail très complexe d’explosions et d’animation, mais un «meilleure chance la prochaine fois» pour la clarté des combats.

Je vous laisse avec Michael Bay dans une pub de Verizon, tordante!