X-Men: Magneto Testament, par Greg Pak

6231ba52-a0a4-4826-996c-ed5014597816Il s’agit d’une série de cinq numéros, parue sur Marvel Knights, sur les origines de Magneto. Rien de bien original à première vue, mais cette série a toutes les raisons d’avoir été faite. Il s’agit du comic parfait pour démontrer aux septiques que les comics sont de la littérature et non pas seulement du fastfood for brain. Vous avez tous rencontré quelqu’un qui ne veut pas comprendre, que plusieurs comics contiennent  des histoires écrites avec intelligence, application et un souci de l’écriture: « c’est pour les enfants ça! », « ouin mais c’est comme les films américains », « c’est des affaires de gros monsieurs musclés qui se tapent sur la gueule », etc. Nous savons tous qu’il s’agit de préjugés, parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de lire un comic. Il y a plusieurs titres « faciles » pour pouvoir introduire ceux qui ont l’esprit ouvert: Fables, Y: The Last Man, Walking Dead, etc. Magneto Testament pourrait faire partie de cette liste facilement. Il ne s’agit pas des premiers moments de Magneto, mais des épreuves de Max sous le troisième Reich. Il faut savoir préalablement que Max « deviendra » Magneto pour savoir qu’il s’agit bien d’une origine X-Men. L’histoire est parsemée de moments historiques, nous donnant l’ampleur de la situation, en introduction l’auteur explique les recherches qu’il a faites pour rendre le récit le plus près possible des faits historiques. La mise en situation est comme La Vita è bella, dans la façon de mettre en situation des personnages fictifs à travers un événement historique. C’est dans cet ordre d’idée que j’énonce qu’il s’agit d’un comic à faire lire à un septique, puisqu’il s’agit d’un drame sur l’holocauste par le point de vue des victimes qui l’ont vécu. Il y a certains indices qui démontrent le pouvoir de Magneto et Pak réussit brillamment à introduire « ces actes invraisemblables »  par le point de vue du jeune Max qui nous raconte sa vie. Ces actes sont fait à travers des événements qui ne demandent pas nécessairement de tel pouvoir et la narration laisse beaucoup de place à la première personne.

J’ai été grandement surpris de la profondeur de l’histoire, en lisant j’oubliais qu’il s’agissait d’un comic de super-héros et j’avais l’impression de lire une oeuvre autobiographique.

Bruno

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