Un émouvant texte du New york times (cliquer ici pour en faire la lecture) évoque les impressions d’un journaliste afro américain sur X-men:first class. Au cinéma avec son fils, Ta-Hehisi Coates constate que pour deux générations de fan, les x-men n’ont pas du tout la même signification. Sans condamner le film, il soulève qu’à sa création, les X-men étaient, en autre chose, une évocation de la montée des droits civils et une métaphore à peine voilée du peuple noir (la dynamique où Prof X est l’émule de Martin Luther King et Magneto de Malcolm X est plus que jamais scellée par le film), une dimension relativement ignorée dans cet opus. Aucune critique négative ici, juste une série d’observations totalement pertinentes. Cela dit: c’est encore et toujours un black (et un des pinacles de l’évolution qui plus est!) qui se sacrifie en premier dans le film! On jase. Car souvenez vous les enfants: au cinéma comme en bande-dessinée, ce sera encore et toujours l’homme noir qui sauvera tout le monde par son sacrifice, particulièrement pendant une invasion de zombie (une ironie qui n’en finira décidément jamais de me faire rire…si la référence vous échappe, je vous invite à écouter ce podcast sur Les Zombies au cinéma)
C’est une excellente observation que je n’avais pas remarqué au niveau de la culture afro américaine et les X men. Auparvant, je voyais cela d’une façon large, des mutants essayant de se faire accepter dans la société.